Le cauchemar de Diana
Si du point de vue de l’histoire, Phyllis en péril est le récit de Stanton que je préfère, Diana est l’héroïne de Stanton qui a ma faveur. L’histoire n’a que peu d’intérêt puisqu’il s’agit d’une visite imposée à notre héroïne d’un château transformée en musée de l’inquisition. Elle est donc confrontée à des poupées de cire qui représentent toutes sortes de supplices que je n’ai pas repris dans cette page. L’intérêt est plutôt dans les différentes façons dont Diana est entravée au cours du récit. Le point d’orgue étant au milieu quand elle se retrouve enchaînée et bâillonnée à un véritable poteau de torture ambulant.
Quant à la dernière partie du récit, elle entre en résonance avec le début puisque la captive après avoir subi toutes sortes d'entraves retrouve des cordes et une robe si élégante et transparente qu’elle ne cache rien de son corps. Ainsi bien sûr qu’un bâillon plus classique que ceux qu’elle a du supporter au milieu du récit.
Le récit se conclut par une porouette qui évite le retournement de situation classique. Diana n’est pas secourue par une comparse. Elle ne réussit pas à s’échapper. Ses adversaires sont plus forts qu’elle. Heureusement pour elle, il ne s’agissait que d’un cauchemar. Cette astuce ne gâche pourtant pas le plaisir du lecteur.
Toutefois, l’héroïne sans doute tentée par ce qu’elle a vécu dans ce cauchemar se rendra au cours d’un deuxième récit dans le château de l’inquisition pour y vivre de nouvelles aventures. Ce sera : les périls de Diana.