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Hello Gwendoline
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Diana

Liz et Beth

30 juillet 2019

Les aventures de Katy Stone : A bon port

Debout face au bastingage. Katy regarde le port où le bateau va bientôt accoster et où son destin va se sceller.
Bien qu’elle ne se fasse guère d’illusion.

La séance avec les œufs vibrants avait duré des heures. Le temps entre chaque période de vibration pouvait varier. Un autre symptôme de la cruauté de ses ravisseurs. Après chaque séance elle espérait que c’était la fin de son supplice. Mais le compte à rebours redémarrait. Et elle était incapable d’éviter de regarder les secondes qui s’égrenaient jusqu’à atteindre l’instant fatal où les infâmes sextoys se déclenchaient. Où elle se tordait dans ses liens. Où elle gémissait dans son bâillon. Où elle sentait les nœuds se serrer encore et encore. Où les cordes s’enfonçaient douloureusement dans sa chair. Où si incroyable que cela lui paraisse, elle ne pouvait pas éviter un nouvel orgasme. Et un autre. Et un autre…

Quand enfin l’horrible compte à rebours avait définitivement cessé, ces tortionnaires l’avaient laissée de longues minutes sur la table, ligotée, bâillonnée, incapable du moindre mouvement. Les yeux fixés sur le compteur dans la crainte de voir une nouvelle fois les minutes s’afficher et le compte à rebours redémarrer.

Enfin, deux des servantes étaient entrées. L’avaient libérée de la table. Avaient enchaîné ses poignets croisés dans son dos. Puis les avaient reliés à un collier dentelé qui recouvrait la totalité de son cou. Les dents du haut obligeaient la captive à garder la tête haute. Les dents du bas lui rappelaient qu’elle devait garder ses poignets croisés le plus haut possible dans son dos pour éviter que les pointes ne s’enfoncent douloureusement dans la chair de ses épaules.

Dès les premières minutes, la douleur dans ses bras lui avait semblé intolérable. Elle avait tenté de supplier ses geôlières du regard. Les deux femmes avaient fait naître un faible espoir dans l’esprit de Katy quand elles avaient évalué la tension de la chaîne entre les bracelets de ses poignets et le froid collier de métal.

- Je pense qu’on pourrait retirer un maillon.

En entendant ses mots, la captive avait supplié à travers son bâillon. C’était bien tout ce qu’elle pouvait faire depuis qu’elles avaient enchaîné ses chevilles avec une chaîne étroite qui lui permettait à peine de marcher maladroitement.

Denise, la plus cruelle avait tiré les cheveux de sa victime en arrière. Katy s’était immédiatement calmé .
- Je crois que son bâillon n’est pas assez efficace.
Louise, l’autre servante avait alors retiré le bâillon boule et avait brandi sous les yeux de la prisonnière une large sangle de cuir auquel était fixé un large cône de plastique.
- Vous n’allez pas me bâillonner ainsi.
- Je ne vois pas ce qui pourrait nous en empêcher.
Katy n’avait pas pu s’opposer à l’insertion du cône entre ses lèvres et avait docilement baissé la tête quand Denise avait serré la sangle sur sa nuque.
- Puisque tu te montres docile, nous n’enlèverons pas de maillon à la chaîne entre tes poignets et ton cou. Nous sommes gentilles. Non?

Katy avait baissé la tête en signe d’assentiment. C’est à cet instant qu’elle avait pris conscience que ses ravisseurs l’avaient définitivement matée.

Cette pensée avait déclenché une vague de désespoir qui l’avait submergée. Elle avait senti qu’elle perdait l’équilibre. Heureusement les deux servantes l’avaient retenue.
- Je crois qu’elle a enfin compris et qu’elle va être sage. N’est-ce pas que tu vas être sage?

Quand elle avait baissé une nouvelle fois la tête, la prisonnière n’avait même plus la force de se reprocher sa docilité.

Une ceinture métallique avait été fixée à sa taille et elle avait à nouveau conduite sur le pont face à Michaël, Robert et à tout l’équipage.

Une légère tape sur les fesses avait suffi pour qu’elle comprenne qu’elle devait se mettre à genoux face à cette assemblée qui jouissait visiblement du spectacle qu’elle offrait.

Robert avait pris la parole.
- J’espère que tu as compris ce que nous attendons de toi.
Katy avait baissé la tête une nouvelle fois.
- Parfait, mais tu vas devoir nous prouver ta docilité. Nous allons donc te retirer ton bâillon et tu montreras à chaque homme et chaque femme de l’équipage à quel point tu les apprécies.
Honteuse, Katy avait une nouvelle fois baissé la tête et l’infâme défilé avait débuté.



Une semaine s’est écoulée depuis ces tristes événements. Une semaine pendant laquelle, les hommes et les femmes de l’équipage n’ont pas cessé d’user et d’abuser de la prisonnière. Katy aimerait pouvoir effacer cette semaine de sa mémoire mais cela lui est impossible. Le fait de quitter bientôt le bateau et de ne plus avoir à supporter l’infâme équipage ne la soulage pas. Elle ne fait que changer de prison.

Robert lui a appris ce matin qu’elle avait été achetée. Qu’elle était devenue une esclave. Il ne semble pas inquiet qu’on puisse la reconnaître.
À présent, elle regarde le port de plus en plus proche. Suffisamment proche pour qu’on puisse la voir et qu’apparemment cela ne choque personne qu’elle soit nue, bâillonnée. Que ses bras soit enchaînés et croisés dans son dos reliés à son cou par une chaîne étroite. Elle a fini par trouver une position où les dents du collier ne s’enfoncent pas trop dans ses épaules et où la tension dans ses bras n’est pas trop douloureuse. Elle sait qu’en pensant ainsi, elle raisonne comme une esclave mais que peut-elle y faire.

Une tape sur ses fesses la sort de ses moroses pensées.
- Tu nous manqueras, salope.
Heureusement, le bâillon évite à la prisonnière de devoir répondre à l’infâme individu mais ne lui évite pas une nouvelle tape sur son postérieur.
- J’aurais aimé te dire au revoir autrement mais le capitaine dit qu’on n’a pas le temps. Dommage.

L’ignoble individu s’éloigne enfin. Non sans avoir assené une nouvelle tape sur les fesses de la prisonnière.
Mais les épreuves de la jeune femme sont loin d’être achevées et la cérémonie des adieux se renouvelle avec les autres marins et les servantes.

Chacun et chacune en profitant pour lui asséner une nouvelle tape sur les fesses ou une caresse un peu trop appuyée.

Vient le tour de la cruelle Denise.
- Au nom de l’équipage, je dois te faire un petit cadeau. Tourne toi vers moi.

Katy devine qu’une nouvelle infamie se cache derrière ses affables propos mais elle sait qu’elle n’a d’autre choix que celui d’obéir. Et voit sa tortionnaire brandir deux pinces à tétons. La captive a un mouvement de recul entravé par les chaînes de ses chevilles. Elle sent qu’elle perd l’équilibre et bascule en arrière quand deux mains fermes saisissent ses épaules.
- Heureusement que j’étais là, tu aurais pu te faire mal.

L’homme tient fermement la prisonnière pendant que Denise fixe les pinces sur les tétons de la malheureuse jeune femme qui ne peut pas retenir des larmes de rage et de douleur.
- Elle fait moins la fière qu’à son arrivée à bord.
- Oui, je crois qu’elle est prête pour sa nouvelle vie.
- Achevons de la préparer.

Le bâillon est remplacé par la capuche de cuir qui couvre tout son visage à l’exception des yeux et du nez. Malgré la douleur et l’angoissse, Katy s’interroge sur la raison de ce changement. Quelqu’un pourrait-il la reconnaître?

À cet instant seulement, elle réalise qu’elle connaît le port où elle va débarquer. C’est celui d’une petite île où se trouve le château acheté par son père et où elle a passé des heures à jouer des tours pendables avec sa sœur aux habitants et aux habitantes de l’île.

Cela signifie que le propriétaire ne peut être que son cousin. Il ne se contente pas de les priver de leur héritage, il a la cruauté de décider de l’emprisonner dans son propre château. Quelle cruauté.

Mais cette cruauté causer sa perte. Katy et Judy ont des amies dans ce château. Une en particulier. Sylvie, la fille de la gouvernante. Qui les aidaient dans les mauvais tours qu’elles faisaient au personnel du château.

Elle trouvera un moyen de se faire reconnaître par Sylvie qui l’aidera à s’échapper. Ensuite, il ne lui restera qu’à se faire reconnaître par tous. Et elle récupérera sa fortune et sortira sa sœur de l’asile psychiatrique dans lequel leur ignoble cousin l’a enfermée. Elle sait grâce aux propos de ses geôliers que Judy, sa soeur, est maintenue dans un état d’hébétude grâce à la complicité du médecin de l’asile qui administre à la jeune femme des médicaments qui aggravent son état au lieu de l’améliorer.

Perdue dans ses pensées de revanche, Katy se rend à peine compte qu’une ceinture métallique est passée autour de sa taille. Denise saisit la chaîne accrochée à la ceinture et entraîne la captive sur la passerelle du bateau.

La jeune femme, ramenée à la réalité de sa situation avance péniblement vers la voiture à côté de laquelle se tient le chauffeur. L’homme les voyant arriver ouvre la porte.

Malgré ses poignets et ses chevilles enchaînées. Malgré la cagoule qui la bâillonne. Malgré le fait d’être tenue en laisse. Katy exulte. Ses adversaires croient avoir gagné la partie alors qu’ils viennent de lui offrir l’occasion de les écraser. Dans quelques jours, elle aura retrouvé sa puissance et ses ennemis regretteront ce qu’ils lui ont fait subir.

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Dédié à Gwendoline, l'héroïne de John Willie. Ce site proposera des histoires à suivre de demoiselles en détresse. Si elles vous plaisent merci de laisser un commentaire.
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