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Hello Gwendoline
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Diana

Liz et Beth

2 septembre 2019

Les aventures de Katy Stone : Le château

La limousine pénètre dans la cour du château.
Deux femmes attendent. Le cœur de Katy fait un bon à l’instant où elle les reconnaît. Sylvie et Elaine la mère de Sylvie et gouvernant du château. Elle est sauvée.

La voiture s’arrête. Katy s’efforce d’attirer leur attention en gémissant et en agitant ses chaînes.
Ça marche, elles la regardent. Katy met dans ses yeux tout l’espoir et la reconnaissance du monde.

Mais la réaction n’est pas celle qu’elle attendait.
- C’est la nouvelle ?
- Oui.
- Qu’est ce qu’elle a à s’agiter ainsi ?
- C’est comme ça depuis qu’on l’a prise en charge. La traversée l’avait calmée mais elle a recommencé quand on est entré dans la cour et qu’elle vous a vues.
- Et bien, il va falloir lui apprendre à rester tranquille. Amenez la aux cachots. Nous descendrons nous occuper d’elle plus tard.

Katy les regarde partir sans bouger. Comment ont-elles pu ne pas la reconnaître ? A-t-elle changée à ce point ? Elle est tellement abattue qu’elle laisse ses geôlières l’enchaîner et la mettre en laisse sans résister.
- On dirait qu’elle devient raisonnable.
- Ou elle cache son jeu en espérant nous tromper.
- Et bien elle va être déçue.

Katy n’écoute plus. Elle a compris. Sylvie et Elaine l’ont reconnue mais elles ne doivent pas le montrer. Le château est rempli d’alliés de Franck qui pourraient s’opposer à sa libération. Elles devaient se montrer impitoyables pour chasser les soupçons.

La jeune femme éprouve une bouffée d’enthousiasme qui n’échappe pas aux deux geôlières qui réagissent immédiatement en assénant quelques coups de cravache sur les fesses de la captive qui prend alors conscience de son erreur et de sa maladresse.

- Depuis que nous l’avons prise en charge, cette petite garce semble alterner soumission et révolte comme si elle pensait encore pouvoir s’échapper.
- Ne t’inquiète pas, elle finira par comprendre.

L’impitoyable gardienne saisit un anneau fixé à la cagoule qui bâillonne Katy et tire sa tête en arrière. La prisonnière avec ses bras enchaînés dans son dos et reliés à son collier métallique ne peut rien faire pour résister.
- N’est-ce-pas que tu vas apprendre à obéir. Esclave !

Le mot cruel résonne douloureusement dans la tête de la jeune femme qui réalise qu’elle doit pourtant oublier ce qui lui reste de fierté et accepter d’être ainsi humiliée. Elle baisse la tête en signe de soumission.
- Tu deviens raisonnable.
- Ce n’est pas suffisant. Elle doit montrer qu’elle a compris sa place
- Qu’est-ce que tu proposes ?
- Pour commencer, retirons lui la cagoule qui la bâillonne.
- Tu es sûre, personne ne doit la voir sans.
- Personne de l’extérieur mais nous sommes dans le château.

Katy garde la tête baissée pour cacher le sentiment de triomphe qu’elle éprouve. Cette fois, elle a l’assurance que ses amies la reconnaîtront et la libéreront dès qu’elles la verront.

Le soulagement qu’elle éprouve en étant débarrassée de l’infâme bâillon est de courte durée.
- Mes bottes sont sales. Tu veux bien les nettoyer.

La prisonnière refuse de comprendre ce que sa tortionnaire lui demande. Elle sent la main de sa complice saisir ses cheveux et la contraindre à s’agenouiller. Elle tente de résister. Mais comment pourrait-elle y parvenir ? Épuisée par les épreuves qu’elle a subies. Enchaînée comme elle l’est.

Elle est à genoux. La pression sur son crâne s’accentue. Son visage approche de la botte de sa geôlière. Jusqu’à ce que ses lèvres entrent en contact avec le cuir.
- Qu’est-ce que tu attends.

Humiliée, honteuse, la captive lèche les bottes de la femme qui la domine de sa hauteur.

Le goût du cuir sur sa langue la dégoûte.

Ou est ce le fait d’être ainsi soumise aux caprices de ses tortionnaires?

Un coup de cravache sur son postérieur la rappelle à l’ordre.
- Tu es encore distraite. Qui t’a autorisée à cesser de nettoyer les bottes de mon amie.

L’amie en question sourit.
- Elle ne s’est interrompue qu’un instant.
- Oui mais ses fesses dressées et exposées étaient trop tentantes.
- Tu es toujours aussi amusante.

Le ton de l’infâme gardienne se durcit pour s’adresser à l’infortunée captive.
- Tu as compris ce qui t’attend continue de bien nettoyer ma botte droite. Je te dirai quand passer à la gauche.

Honteuse, Katy obéit et lèche la botte soigneusement. Cela lui semble ne jamais devoir finir. Elle devine que des spectateurs se sont arrêtés dans la cour profitant du spectacle. Comment Sylvie et Elaine peuvent-elles la laisser être ainsi humiliée. Faut-il que Richard soit devenu si puissant pour qu’elles n’osent pas intervenir ?

Enfin, elle est autorisée à changer de botte. Elle s’applique à sa tâche. Espérant en avoir bientôt fini avec cette humiliation.
- C’est bien. Tu peux t’arrêter.

Soulagée, Katy se redresse et tente de se relever. La geôlière l’arrête d’un geste.
- Qu’est-ce qui te prend ?

La captive regarde sans comprendre.
- Tu n’as pas nettoyé les bottes de mon amie.

Consciente qu’il lui est impossible de résister la jeune femme obéit à l’ordre infâme. Elle se penche et commence à lécher consciencieusement les pieds chaussés de lourdes bottes qui montent jusqu’aux genoux.
- N’oublie rien. Tu dois lécher la totalité.

Katy entend les rire autour d’elle. Elle sait qu’elle doit s’exécuter et s’efforcer de cacher la rage et le dégoût qu’elle éprouve. L’ordre de s’arrêter ne semble jamais venir. Sa langue lui semble épaisse. Elle voudrait supplier. Avoir le droit d’arrêter. Mais elle ne le fait pas. Ce n’est plus de la fierté. Elle n’en est plus là. C’est seulement qu’elle est consciente que cela ne servira à rien Qu’au contraire cela poussera ses tortionnaires à l’humilier davantage.
- C’est bon tu peux te relever.

La captive se relève péniblement. La femme lui tire les cheveux pour l’obliger à se hâter.
- Ce que tu peux être lente.

Katy ne répond pas. Elle sait que c’est inutile.
- Remettons lui son bâillon.

Terrifiée, la jeune femme croit un instant qu’elles vont lui remettre l’infâme cagoule. Elle est soulagée quand elle voit qu’il s’agit d’un autre bâillon. Pourtant peu confortable. Elle le constate quand elle doit ouvrir la bouche pour accepter le cône de caoutchouc qui s’enfonce profondément dans sa gorge. Et qu’une de ses tortionnaires serre la sangle à laquelle est fixé le cône au dernier cran sur sa nuque.

La seconde saisit la corde qui pend à la ceinture de la prisonnière.
- Allons à ton cachot à présent.

Katy qui avait gardé la tête basse jusque là se décide à la relever pour voir ceux qui ont joui du triste spectacle qu’elle offrait.
Elle remarque de nombreux visages connus. Parmi eux ceux de Sylvie et d’Elaine. Qui a toute autorité sur le château. Comment a-t-elle pu ne pas intervenir. Comment reste-t-elle encore sans réagir alors que la prisonnière est débarrassée de sa cagoule. Qu’il est impossible de ne pas savoir qui elle est.

C’est seulement à cet instant qu’elle voit un homme qui se tient sur le perron du château au dessus des autres. Richard. Son cousin.
L’homme qui est à l’origine de ses mésaventures. Qui est décidé à s’emparer de l’empire Stone et qui semble prêt de réussir. Le sourire triomphant qu’il affiche le confirme tristement. Au moins lui ne fait pas semblant de ne pas la reconnaître.

Elle comprend à présent l’attitude d’Elaine et Sylvie. Elles sont entourées d’ennemis. Elle leur lance un regard pour exprimer sa compréhension. Et aussi leur faire savoir qu’elles sont sa dernière chance. Le regard qu’elle obtient en retour lui redonne un peu d’espoir.

Evidemment, elles l’ont reconnue. Elles doivent faire profil bas mais elles ont un plan. Les gestes de Sylvie ne laissent aucun doute. Elle a employé le vieux code qu’elles utilisaient pour s’envoyer de messages discrètement quand leurs professeurs les ennuyaient.

La voix de Richard s’élève.
- Conduisez cette demoiselle à son cachot. Et ramenez moi la clef du cachot et de ses chaînes. Je tiens à m’occuper d’elle personnellement.
Une traction sur la laisse de la captive suffit. Elle obéit et marche difficilement en direction de l’entrée des cachots. Ainsi Richard souhaite mettre ses amies à l’écart. En tant que gouvernante, c’est Elaine qui doit s’occuper des nouvelles arrivantes. Les tenir à l’écart ainsi est un signe de méfiance envers elles.

Le son de ses chaînes qui s’entrechoquent au fur et à mesure de la descente des escaliers rappelle à la captive à quel point la situation est désespérée. Pire que ce qu’elle imaginait. Jamais elle n’aurait cru que ses amies puissent être ainsi mises à l’écart. Peut-être même menacées. Mais ce n’est pas en gardant les clefs que son impitoyable cousin ls'en débarrassera. Elles ont tous les doubles et les passes dont elles ont besoin. Ce n’est pas non plus en l’enfermant dans le cachot le plus obscur ou le plus profond. Elles connaissent tous les recoins tous les passages secrets. Où qu’elle soit, elles la trouveront.

Un faux pas la rappelle à l’ordre. Elle trébuche. Manque de dévaler le long escalier. Et ne doit son salut qu’au fait que sa geôlière lui saisit les cheveux. La douleur lui évite d’éprouver un sentiment de reconnaissance mal venu.
- Tu rêvais encore espèce d’idiote. Tu as de la chance que l’escalier soit étroit. Sinon tu aurais encore goûté de ma cravache.
- Dépêchons nous, Richard attend les clefs.

La difficile descente continue. Katy sait où elle est conduite. Les cachots les plus profonds, les plus obscurs. Infestés de rats et d’araignées. Elle ne peut réprimer un sentiment de terreur. Et cesse d’avancer. Sa tortionnaire tire sur sa laisse.
- Cesse de te comporter comme une idiote. Tu finiras dans ce cachot tôt ou tard.
- Tout ce que tu gagneras c’est que ma cravache va encore caresser tes jolies fesses.

Un coup violent sur le postérieur de la captive confirme la promesse qui lui a été faite. Elle obéit et reprend sa marche.
Elles atteignent enfin l’infâme cellule. Katy espérait que Sylvie et Elaine les attendaient. Mais son espoir est déçu. Ses geôlières la libèrent de ses chaines.

Elle décide de tenter sa chance. Frappe celle devant elle d’un violent coup de poing. La tête de la femme heurte le mur derrière elle et elle s’écroule assommée.

Katy n’en espérait pas tant. Le combat devient égal. Certes l’adversaire qui lui fait face tient une cravache mais au pire, elle ne recevra que quelques coups douloureux. Peu de choses par rapport à ce qu’elle a déjà subi.
Les deux adversaires se font face. Katy devine que la femme espère que sa complice va se relever. Mais c’est peu probable. Vu la façon dont sa tête a heurté le mur, elle est inconsciente pour un moment.

Certes Katy est complètement nue et bâillonnée. À une époque cela l’aurait sans doute gênée mais depuis son enlèvement, elle en a pris l’habitude.
La femme lève la cravache. C’est l’instant qu’attendait Katy. Elle se jette sur elle, la fixe au sol et serre son cou jusqu’à ce qu’elle perde conscience.

Katy hésite un instant à serrer davantage mais décide de se contenter d’avoir plongé ses tortionnaires dans l’inconscience.

Elle les traîne dans le cachot et les enchaine solidement au mur. Ce n’est qu’après avoir achevé cette tâche qu’elle retire son bâillon.
Les deux femmes reprennent péniblement conscience. Réalisent qu’elles sont enchaînées et tirent en vain sur leurs entraves.
- J’espère que vous appréciez l’ironie de la situation.
- Tu crois que tu vas t’en sortir.
- J’ai vécu dans ce château. J’en connais les passages les plus secrets. Je vais m’évader et je ferai valoir mes droits parce que je suis l’héritière de William Stone.

Je suis Katy Stone.

À cet instant, s’élève une voix connue.
- Il vaudrait mieux que cela reste entre nous.

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Hello Gwendoline
Dédié à Gwendoline, l'héroïne de John Willie. Ce site proposera des histoires à suivre de demoiselles en détresse. Si elles vous plaisent merci de laisser un commentaire.
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