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Hello Gwendoline
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Diana

Liz et Beth

4 mai 2019

Les aventures de Katy Stone : Trahison

Marc change d’attitude. A un mouvement de recul.
- Désolé, ma mignonne, mais c’est trop tard pour passer du bon temps. Notre moyen de transport arrive.
- Dis moi que ce ne sont pas les convoyeurs de tout à l'heure.
- Malheureusement si.
- Oh non, ils vont me violer.
- Pas tant que je serai là et que je leur montrerai que je te maîtrise.
- Qu'est-ce que ça veut dire?

Pour toute réponse Marc reprend le rouleau de sparadrap.
- Non ! Tu n’as pas besoin de me bâillonner.
- C’est indispensable. Sinon, ils vont se douter de quelque chose.

La jeune femme comprend qu'elle n'a pas le choix mais qu'elle doit maintenir le lien qui s'est créé entre eux.
- Tu les connais. Je te fais confiance. De toutes façons je n'ai pas le choix.

Elle a mis tout ce qu'elle pouvait de sensualité dans sa voix. A désigné ses liens du regard. Elle voit le trouble de ce crétin. Malheureusement, il est un peu trop préoccupé par le besoin de cacher à ses complices ce qui s'est passé en son absence.
- Je n'ai plus de chiffon. Tant pis, on va faire avec ce qu’on a.

Tout en parlant, il brandit le slip de sa victime qui prend un air horrifié.
- Tu ne vas pas me bâillonner avec ma petite culotte.
- Pas le temps de trouver autre chose. Et je te conseille de te laisser faire. Ils vont être là d’un instant à l’autre. Et tu as vu de quoi ils étaient capables.

Katy obéit et laisse son ravisseur introduire le slip dans sa bouche puis recouvrir à nouveau ses lèvres de sparadrap. Elle songe que ce n’est vraiment pas de chance. Elle avait réussi à le séduire avant l’arrivée de ces trouble-fête. Mais elle se donne quand même la peine de lancer un regard langoureux à son ravisseur au moment où il applique le sparadrap. Le résultat le plus évident est qu'il prend le temps de lisser soigneusement la bande adhésive pour la coller au visage de sa victime qui devine son désir de maintenir le contact.

Marc passe ensuite une main sous les genoux de la jeune femme, une autre sous ses épaules et la soulève.

Au regard tendre qu’il lui lance, elle devine qu’il est encore sous le charme.

- C’est un peu comme si tu étais ma fiancée. Tu aimes ça ?

Sa fiancée ! Ligotée et bâillonnée ! Cet homme a une vision étrange du romantisme. Mais elle doit jouer le jeu. Lui laisser croire qu’elle aime ça. Elle lui retourne un regard plein de tendresse.

C’est peut-être trop visible. Les deux hommes dans le van se doutent de quelque chose.
- Tu as l’air de t’être bien amusé.
- Occupez-vous de vos fesses.

Marc dépose Katy à plat ventre à l’arrière du van puis lui donne une forte claque sur les fesses.

Sous l’effet de la douleur et de la surprise, elle pousse un cri que le bâillon transforme en sanglot. Elle n’a pas le temps de réagir davantage. Son ravisseur lui plie les jambes et relie à nouveau les liens de ses chevilles à ceux de ses poignets.

L’angoisse étreint la jeune femme, il ne va pas de nouveau l’attacher en balltie. Elle se débat et reçoit une autre claque sur les fesses. C'est trop d'humiliation, elle commence à protester dans son bâillon. La main s'abat une troisième fois.
- Tu vas te calmer espèce d'idiote.
- Si tu as besoin d'aide, on est là.
- Je vous ai dit de vous occuper de vos fesses.
- C'est vrai que tu as beaucoup à faire avec celles de la demoiselle.

Sans répondre, Marc tire sur la corde qui relie les liens des chevilles et des des poignets de la captive jusqu'à ce que ses mains soient en contact avec ses talons.

Sous l'effet de la douleur, elle pousse un nouveau gémissement mais cesse de résister.

Marc se penche sur elle et lui chuchote.
- Je dois le faire, ça va les rassurer.

Elle comprend et résiste encore un peu pour que les complices de Marc soient convaincus qu’il n’y a pas d’entente entre eux. Marc lui assène une nouvelle claque sur les fesses.
- Tu vas te tenir tranquille maintenant. Tu vois que ça ne sert à rien de t’agiter.

Elle obéit mais laisse échapper à travers son bâillon un dernier sanglot de rage et de désespoir alors que son ravisseur achève de nouer le lien de ses chevilles à celui de ses poignets pour compléter le hogtie.

Le compagnon du chauffeur se retourne visiblement rassuré. Malgré sa situation peu confortable, Katie pense qu’elle a vraiment une chance de s’en sortir en séduisant Marc.

Il est mal à l’aise vis à vis de ses complices. Certes il a serré les liens mais c'est de sa faute, elle n'aurait pas dû résister autant même si ça a convaincu les deux abrutis qu'il n'était pas sous le charme de sa victime. Et finalement, la fessée n'était pas si désagréable.

Mais les propos du compagnon du chauffeur la refroidissent.
- Tu as l'air de savoir la tenir mais elle ne perd rien pour attendre.

La captive tente de rester calme malgré l'inquiétude que provoque ces propos et le silence de Marc. Encouragé l'homme continue sur sa lancée.
- Une semaine entière avec cette fille. On va bien s’amuser.

Cette fois Marc se décide à répondre.
- Vous connaissez les ordres. On ne doit pas l’abimer.
- Ce que je veux lui faire ne l'abimera pas. Elle pourrait même aimer ça, cette salope.
- Tu n'auras pas l'occasion de le vérifier. On doit seulement la séquestrer le temps de convaincre son père d'accepter nos conditions.
- Dis plutôt que tu veux la garder pour toi.
- Pense ce que tu veux mais vous n’avez pas intérêt à la toucher.
- On réglera ça arrivés à la planque.

La prisonnière n’apprécie guère cet échange. L’autorité de Marc sur ses complices est loin d’être totale et elle doute qu’il puisse les battre tous les deux. Quant à elle, elle devine que ses efforts de séduction vis à vis de ces deux rustres seront vains.

Malheureusement, elle ne peut rien faire si ce n’est attendre la suite des événements.

Elle sent la main de son ravisseur qui se pose sur ses mains liées et les serre pour la rassurer. Mais qui ne peut s'empêcher de glisser sur ses fesses.

Malgré la rage qu'elle éprouve. Elle décide de l'encourager et tord son corps ligoté comme si elle appréciait cette caresse douteuse.

Le van continue d'avancer sur la route de montagne. Le silence s'est installé dans le véhicule. Un silence lourd de menaces et de ressentiments. La main de Marc est toujours posée sur les fesses de la captive qui continue de s'agiter dans ses liens. Elle tente de capter le regard de son ravisseur pour l'encourager à se débarrasser de ces deux salauds dès qu'il le pourra. Mais il semble distrait comme s'il hésitait sur l'attitude à observer.

Soudain le véhicule ralentit. Oh non, ils ne peuvent pas déjà être arrivés. C'est trop tôt. Les deux hommes vont maîtriser Marc, la violer. Elle en est sûre.

A cet instant, le chauffeur annonce calmement :
- Un flic

Le compagnon du chauffeur réagit aussitôt.
- Qu’est-ce qu’on fait de la fille.

Marc inspecte fiévreusement le van et voit un paquet de couverture contre une cloison.
- On va la cacher sous les couvertures.

Katie hoche vigoureusement et négativement la tête.
- mmmpffgnon !!!

Marc lui saisit les cheveux.
- On va te cacher là dessous et tu vas te tenir tranquille compris.

La jeune femme matée approuve d’un mouvement de tête.
- T’es sûr qu’elle va pas appeler à l’aide. On pourrait l’endormir.
- Elle sait ce qui l’attend si elle agit ainsi. De toute façon, on n’a plus le temps de discuter.

La captive est aussitôt enfouie sous les couvertures. Elle entend le van qui s’arrête. Devine que le chauffeur baisse la vitre. Tend les papiers du véhicule.
- Vous cherchez quelque chose, monsieur l’agent.
- Deux gangsters ont attaqué une banque, ils ont fui dans un van. Personne n’est d’accord sur la couleur ou le modèle. On est obligé d’inspecter tous les véhicules.

Marc songe que c’est vraiment un hasard malencontreux.
- ça vous ennuie si je jette un coup d’œil à l’arrière.
- Je vous en prie.

Marc se penche sur Katie.
- C’est le moment de me prouver que j’ai raison de te faire confiance. Si tu ne tentes rien, je pourrai envisager de me montrer plus tolérant avec toi.

Katie devine la main de Marc posée sur les couvertures. Elle entend les portes arrières du van s’ouvrir. Elle ne tente rien. Elle espère que le policier va monter dans le van. Inspecter les couvertures.

Mais il se contente d’échanger quelques mots avec Marc. Elle ne peut pas laisser passer cette chance. Elle crie.
- Gmmmflalaide.

Le bâillon transforme ce cri en un lamentable sanglot couvert par le bruit du moteur. Son ravisseur l’a entendu. Elle le sait parce que la pression de sa main sur les couvertures se fait plus forte. Mais pas le policier. Il salue Marc va repartir. C’est sa dernière chance. Tant pis. Elle doit prendre le risque. Elle crie de toutes ses forces.
- GMMMFLALAIDE !!!!!!!!

Cette fois malgré le bâillon et malgré le bruit du moteur, il a entendu.
- Vous pouvez arrêter le moteur s’il vous plait.

Le chauffeur s’exécute. Katie n’attend pas et pousse un nouveau cri. Ou plutôt un nouveau sanglot. Mais le flic n’a plus aucun doute.
- Pouvez-vous soulever ces couvertures.

Marc obéit. Il n’a pas d’autre choix.

Katie est découverte. Elle regarde le policier avec toute l’intensité et la reconnaissance dont elle est capable envers son sauveur.

Celui-ci reste pourtant très calme. De même que les ravisseurs.
- C’est un joli paquet que vous transportez, messieurs.

Qu’est-ce-que ça signifie ? C’est tout ce qu’il trouve à dire. La captive tire sur ses liens, continue de crier, de supplier plutôt à travers son bâillon.

Marc répond.
- Un peu remuant quand même.

Il donne une tape sur les fesses de sa victime.
- Calme toi pendant que je discute avec monsieur.

Il s’adresse alors au flic.
- Nous sommes prêts à payer un droit de passage.

Comment ça un droit de passage. Ce n’est pas possible. La jeune femme proteste, tire sur ses liens. Fixe le policier. Il doit comprendre qu’il faut retirer son bâillon. Dès qu’il saura qui elle est. Il n’envisagera plus de passer ce lamentable accord. Mais il ne s’intéresse plus à elle.
- Cinq cents dollars me paraît une somme raisonnable.

Cinq cents dollars, il va la laisser entre les mains de ces criminels pour cinq cents dollars. Elle se débat dans ses liens. Ne sait plus si elle crie ou sanglote dans son bâillon.
- Elle est bien énervée cette demoiselle.
- Il faut la comprendre, elle a cru que vous alliez la sauver.
- On m’a demandé d’arrêter des voleurs de banque. Personne ne m’a parlé d’une jeune femme ligotée et bâillonnée. Toutefois pour cinq cents dollars de plus, je peux vous donner un conseil.

Sans hésiter Marc paie la somme demandée.
- Ne continuez pas sur cette route. Il y a d’autres barrages et les policiers en charges sont moins compréhensifs que moi.
- Combien pour une autre route.
- C’est gratuit parce que je pense que ça ne vous aidera pas beaucoup. Il faut redescendre dans les terres. C’est la seule partie qui n’est pas surveillée.

L’homme redescend du véhicule et referme obligeamment les portes du van avec un dernier salut ironique à l’intention de l’infortunée jeune femme.
- Bien le bonjour mademoiselle, j’espère vous revoir dans des circonstances plus confortables pour vous.

Les portes refermées, le van redémarre emportant sa prisonnière désespérée et effrayée à l’idée de la réaction de Marc et de ses complices.

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Dédié à Gwendoline, l'héroïne de John Willie. Ce site proposera des histoires à suivre de demoiselles en détresse. Si elles vous plaisent merci de laisser un commentaire.
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