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Hello Gwendoline
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Diana

Liz et Beth

5 mai 2019

Les aventures de Katy Stone : Evasion

Les trois hommes commencent par plaisanter.
- Et bien on a eu de la chance. Heureusement qu’il n’a pas pensé que cette garce pouvait être la fille de William Stone
- Pour l’instant personne ne sait qu’elle a été enlevée. Son avion n’atterrit que dans cinq heures. Cette idiote nous a rendu service. On aurait eu moins de chance avec l’autre barrage.
- J’espère que tu vas pas laisser passer sa trahison à cause de ça.
- Ne t’inquiète pas. Elle va comprendre son erreur dans quelques minutes.


En entendant ces mots, Katy est terrifiée. Elle a commis une grave erreur en appelant le policier à l’aide. Elle sait pourtant que la plupart d’entre eux sont corrompus dans ce pays. Et qu’il n’y avait aucune chance que sa disparition soit déjà signalée.


Pendant ce temps, Marc a pris sa décision.


- Vous allez nous amener au garage. Puis vous partirez balancer ce van à des kilomètres d’ici. Brûlez le si vous pouvez.
- Pourquoi tant de précaution.
- Le flic pourrait avoir des remords quand il saura qu'il a laissé passer la fille de William Stone.
- Il faudrait qu’il explique pourquoi il a laissé trois hommes emporter une femme ligotée et bâillonnée.
- Il peut inventer une histoire. Et le père de cette idiote va envoyer des hommes à lui pour enquêter. Ils seront prêts à payer n’importe quel renseignement.
- D’accord, j’aurais bien aimé passé du temps avec mademoiselle Stone.
- N’oublie pas pourquoi nous faisons ça.


Dans le silence qui suit cette dernière phrase, Katy pense qu’elle a au moins échappé aux intentions malsaines de ces deux individus. Mais son soulagement est de courte durée.
- A présent, ma petite, réglons nos comptes.


L’homme s’installe contre la paroi du van, attire la captive ligotée et bâillonnée sur ces genoux. Coupe les liens qui relient ses chevilles et ses poignets. Puis administre une formidable fessée à sa victime impuissante.


Katy, sous l’effet de la douleur et de l’humiliation, constate que ses cris sont étouffés par son bâillon. Ce qui rend la punition encore plus insupportable. Son ravisseur ne retient pas ses coups cette fois. La jeune femme comprend qu’elle a détruit le peu d’intimité qu’elle avait réussi à créer avec cet homme. Tout est à refaire. Cela devient encore plus évident quand il refait le hogtie. Il tire la corde qui relie les liens de ses chevilles et de ses poignets au maximum. La tension dans ses bras et ses jambes est insupportable. Elle lance un regard implorant vers son ravisseur. Elle supplie dans son bâillon. L’ignoble individu la regarde.
- J’allais oublier. Vous avez des chiffons les gars.
- Pas très propres.
- Ce n’est pas grave.


Katy jette un regard implorant à l’homme. Mais sa colère est trop violente. Il retire le sparadrap sur les lèvres de la captive et enfourne dans sa bouche de nouveaux chiffons roulés en boule.
- Je te déconseille d’essayer de les recracher.


Matée, la jeune femme obéit et laisse Marc appliquer à nouveau le sparadrap sur ses lèvres. Sa docilité est récompensée d’une nouvelle tape violent sur ses fesses. Le cri de surprise et de douleur devient un ridicule soupir grâce au bâillon. Satisfait du résultat, il assène un dernier coup sur le postérieur de la jeune femme.
- Je sais, c’est injuste puisque tu t’es montrée docile. Mais cela t’apprendra à me contrarier.


Ses deux complices rient de bon cœur. Ce qui accroit la douleur de la captive.
- ça fait plaisir de te retrouver. On avait peur que cette petite garce t’ait ramolli avec ses regards langoureux.
- Vous voyez qu’il n’en est rien.


Cette phrase est accompagnée d’une nouvelle tape sur les fesses de la prisonnière qui songe qu’elle a sans doute perdue toute chance de subvertir son ravisseur


Enfin, le van arrive au garage.


- Il faut ouvrir les portes.
- Inutile, je vais porter notre amie jusque là.
- Tu n’as pas peur qu’on te voie.
- Dans ce quartier.
- Il vaut mieux être prudent, je vais coller l’arrière à la petite porte. Descend l’ouvrir. Je te passerai ta petite copine ensuite.
- Essaie de ne pas l’abimer.
- Tu me connais.
- Justement.


Les deux hommes éclatent de rire. Ce rire blesse Katy. Elle aurait pourtant cru qu’elle avait dépassé ce stade. Qu’elle n’attendait plus rien de ces vils individus. Mais elle se trompe. Jamais elle ne s’est trouvé dans une situation aussi effrayante. Son père croit toujours qu’elle est dans l’avion. Quand il constatera qu’elle a disparu. Combien de temps faudra- t- il avant qu’il comprenne ce qui s’est passé. Où sera- t- elle à cet instant ? Entre les mains de quel criminel ?


Marc a ouvert la porte du garage. Celle à l’arrière du van est ouverte. Son complice passe à l’arrière. Saisit les cordes qui enserrent les bras de Katy au- dessus des coudes et la soulève sans effort. Comme un vulgaire paquet. Il va jusqu’à la porte arrière et donne la jeune femme à Marc qui la saisit et la porte de la même façon.


Katy pense qu’elle n’a jamais été autant humiliée. Marc la porte jusqu’à une voiture au fond de l’immense garage. Il la dépose à plat ventre et coupe enfin les liens qui unissent ses chevilles à se poignets. La jeune femme peut déplier ses jambes et se tenir à genoux mais c’est tout ce qu’elle peut faire avec ses cuisses, et ses chevilles toujours ligotées. Sans oublier ses poignets et ses bras.
L’homme lui montre une malle.


Katy regarde la malle sans oser comprendre à quoi ou plutôt à qui elle est destinée. Le sourire cruel de Marc lui retire toute illusion.
- Tu comprendras aisément que ton attitude récente ne me laisse pas le choix.


Katy approuve d’un mouvement de tête. Autant se montrer soumise puisqu’elle ne peut rien contre son ravisseur.
Marc sourit de la nouvelle docilité de sa victime. Il décide d’aller encore plus loin.
- Étant donné la taille de la malle, tu as sans doute deviné que je dois te ligoter en balltie


La jeune femme terrifiée regarde intensément son ravisseur s’efforçant de mettre dans ses yeux et toutes les supplications possibles. Elle bafouille dans son bâillon des excuses.
- Tu as quelque chose à me dire ?


La captive hoche la tête en s’efforçant de mettre dans ce mouvement toute l’humilité dont elle est capable. Elle se déteste de devoir agir ainsi. Mais que peut-elle faire d’autre, ligotée, bâillonnée, à genoux face à son ravisseur.
- Tu veux que je retire ton bâillon.
Nouveau hochement de tête.
- Tu es prête à me remercier.
Encore un hochement de tête.
- Cela ne signifie pas seulement me dire merci.


Katy regarde l’individu face à elle pour exprimer son incompréhension.
- Allons ! Ne fais pas semblant de ne pas comprendre.
Elle s’obstine pourtant à refuser de comprendre la demande ignoble qu’il sous- entend.
- Une bouche ne sert pas qu’à parler.


Cette fois, elle hoche la tête négativement. Pas question d’accéder à cette exigence ignoble et dégradante.
- Tu veux me faire croire que tu ne l’as jamais fait. Une petite salope comme toi.


Mais pour qui la prend-il ce crétin ! Bien sûr qu’elle l’a fait. Mais pas sous la contrainte. Avec un homme qui lui plaisait. Même son père n’a pas réussi à l’obliger à coucher avec des hommes qui ne lui plaisaient pas.
- Pourtant, dans l’avion tu étais prête à baiser avec moi.


Avec Richard, elle était prête à le faire avec Richard. Un homme agréable prêt à passer un bon moment. Mais Richard est devenu Marc. Un criminel, un terroriste qui ne fait que la ligoter, la bâillonner et la peloter.


Évidemment, elle n’a pas la possibilité de lui expliquer ça. Difficile quand on est bâillonnée. Alors, elle s’agite dans ses liens. Bafouille des explications qui deviennent des marmonnements incompréhensibles. Roule des yeux furieux.
Apparemment le message passe. Toutefois, il décoche une dernière flèche.
- Et bien sur ton père ne s’est jamais servi de toi pour décrocher des contrats.


Quel homme cruel. Elle n’est pas stupide. Elle sait bien que son père l’utilise pour manipuler certains hommes et elle a souvent joué le jeu de la séduction pour lui rendre service. Mais elle n’a jamais couché avec un homme qui ne lui plaisait pas.
- Je parie que tu es persuadée que tu n’as baisé qu’avec des hommes qui te plaisaient.
Comment devine- t- il ses pensées ?
- Le pire c’est que tu le crois vraiment. Tu ne te rends même pas compte qu’il a fait de toi une prostituée.


Quel monstre ! Profiter qu’elle est ainsi bâillonnée et ligotée à genoux devant lui et incapable de lui répondre pour l’humilier. Comme si son avis pouvait l’intéresser. Mais alors pourquoi reste- t- elle tête basse sans oser le regarder. Comme si elle lui donnait raison.
- C’est ta dernière chance. Vas- tu te décider à faire ce que je te demande ?


Elle lève la tête. Elle a retrouvé sa dignité. Elle le regarde droit dans les yeux. Jamais elle ne s’abaissera à assouvir les vils désirs de ce criminel.
- Très bien. Ce sera donc le bâillon, la malle et le balltie.


Soudain, l’idée d’être à nouveau ligotée ainsi, incapable du moindre mouvement. Enfermée dans cette malle la terrifie. Elle émet des sons suppliants à travers son bâillon.
- Il faudrait savoir ce que tu veux.


La captive hoche la tête affirmativement.
Mais Marc a décidé d’être impitoyable.
- Tu veux que je retire ton bâillon.


Elle approuve d’un mouvement de tête. Elle se déteste de s’abaisser ainsi. Mais elle déteste davantage cet homme qui l’y contraint. Elle qui a su résister aux avances de chefs d’état de capitaines d’industrie et de bien d’autres encore, elle va céder à un criminel, un terroriste qui prétend agir pour le bien de la planète.
- Tu vas te montrer reconnaissante.


Le bien de la planète, il s’en fout en ce moment. Ce qui lui plait de l’avoir à sa merci. De l’humilier. Mais Katy est trop fatiguée pour résister davantage. Elle approuve encore une fois d’un mouvement de tête. 


Marc retire le bâillon de la captive. Il est fier de lui. Il a réussi à briser cette petite garce. A lui apprendre qu’elle devait obéir. Sans hésiter, il exhibe son sexe.
- A toi de jouer à présent.
- Ce n’est pas facile avec les mains et les chevilles liées.
- N’essaie pas de négocier davantage. A moins que tu préfères retrouver ton bâillon.


Katy comprend qu’elle n’obtiendra rien de plus et entoure le sexe de l’individu de ses lèvres.
Marc ravi profite pleinement de l’instant. Quand vient l’instant où il ne peut plus se retenir, il appuie sur la nuque de sa victime, l'obligeant à avaler sa semence.


Katy tête basse, le laisse s’essuyer et se rajuster.
Marc s’approche d’elle et lui caresse le crâne.
- Tu es une brave fille.


Le geste de Marc et son compliment douteux déclenchent une réaction inattendue de la part de la captive qui soudain sanglote et se montre incapable de retenir ses larmes.
La réaction du ravisseur est tout aussi surprenante, même pour lui. Il se met à genoux et prend la jeune femme dans ses bras.
- Allons, calme toi. Je ne vais plus te bâillonner. Je vais changer les liens de tes jambes pour que tu puisses marcher. Nous allons passer par un souterrain qui nous conduira au port de plaisance puis rejoindre une île où je tournerai une vidéo montrant que tu es notre prisonnière. Quand ton père l’aura reçue, il aura une semaine pour retirer son projet. Dès qu’il l’aura fait, nous te libérerons.


La jeune femme relève la tête.
- En attendant, je suis toujours ta prisonnière.
- Je n’ai pas le choix après ce qui s’est passé dans le van.
- J’avais peur de tes complices. Ils voulaient me violer
- Je ne les aurais pas laissé faire.
- Mais ils auraient pu t’assommer.
- Et tu n’as pas peur que je te viole
- Je sais que tu ne le feras pas.
- Même après ce que je t’ai fait subir.
- Tu aurais pu l’obtenir sans me menacer… dans l’avion.
- J’ai failli annuler l’opération quand nous avons commencé à nous embrasser. Je te désirais.
- Tu aurais dû le faire.
- Il y a trop en jeu. Ton père doit renoncer à son projet.


Des larmes coulent des yeux de Katy.
- Allons dans une semaine tout sera réglé et nous nous allons passer un bon moment sur l’île.
Katy continue de sangloter.
- Rien ne sera réglé. Il ne cédera pas.
- Il sacrifierait sa fille.
- Rien n’est plus important que son projet.


Elle craque et s’effondre. Marc est troublé. Voir sa prisonnière ainsi prostrée et ligotée l’excite. Ce qui ne lui semble pas normal. Il met la main sur l’épaule de Katy, la redresse. Se met à genoux à côté d’elle. Essuie ses larmes.
- Merci.
Elle se reprend. Continue de parler.
- Je sais que c’est une ordure qui se moque des conséquences de ses actes. Tu as raison, il a fait de moi une prostituée. Il m’oblige à coucher avec des hommes ou même des femmes pour obtenir ce qu’il veut. Mais le pire c’est qu’il avait réussi à me convaincre que j’aimais ça.


Marc essuie tendrement les larmes de la jeune femme.
- Tu serais prête à répéter publiquement ce que tu m’as dit.
- J’ai trop peur, il me tuerait.
- Sa propre fille ?
- Il détruit tout ce qui peut l’affaiblir.
- Alors nous le tenons.
- Comment ça ?
- Dans une semaine, quand il aura refusé de te sauver. Le monde verra quel salaud il est. Et toi tu n’auras plus rien à perdre.
Fou de désir, Marc embrasse Katy. Elle lui rend son baiser. Il l’enlace. La présence des cordes ne le gêne pas. Au contraire, cela l’excite.


Leurs lèvres se séparent. Katy reprend la parole.
- Je veux que tu me fasses l’amour.
- Nous le ferons. Sur l’île.
- Détache moi et faisons-le maintenant.
- Tu es si belle quand tu es ligotée.
- Reconnais que ce n’est pas pratique. Et puis…
- Et puis ?
- Je suis toujours une prisonnière. Si ce n’est pas de mon père. Je suis la tienne.
- Tu as raison.


Marc s’empare d’un couteau et tranche les liens de la jeune femme. D’abord les chevilles et les cuisses puis les poignets, les bras et le torse. Il l’aide à se relever.
Katy fait quelques pas, frotte ses poignets.
- Je me sens mieux. Tu es merveilleux.


Elle s’approche de Marc, l’embrasse. Ils s’enlacent. Leur baiser se prolonge. Elle y met fin la première. Ses mains se posent sur le torse.
- Mon amour, j’ai un aveu à te faire.
- Je t’écoute.


Le genou de la jeune femme frappe Marc dans l’entrejambe. La douleur est intense. Il s’écroule à genoux.
Dans un brouillard, il entend Katy qui fuit vers la sortie du garage. Qui se moque de lui.
- J’en ai rien à faire de ta fichue planète. Mon père et moi on va la mettre à feu et à sang. Quant à toi, tu es vraiment le roi des idiots. Comment as-tu pu avaler mes mensonges !


Dans un dernier éclat de rire, la cynique jeune femme appuie sur la poignée qui ouvre la porte vers la liberté.

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Hello Gwendoline
Dédié à Gwendoline, l'héroïne de John Willie. Ce site proposera des histoires à suivre de demoiselles en détresse. Si elles vous plaisent merci de laisser un commentaire.
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