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Hello Gwendoline
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Diana

Liz et Beth

12 février 2021

Chasse au trésor : Poney-girls

Kim, Claire et Alice sont debout sur l’estrade face à une vingtaine de journalistes qui sont venus écouter l’annonce que leur a promis Olga en compagnie du Maire et du responsable de la commission des sports.

Les prisonnières entièrement nues sont bâillonnées grâce une bande de cuir sanglée sur leur nuque. Le cône fixé à l’intérieur du bâillon envahit leur bouche.

Leurs pieds sont chaussés de talons aiguilles auxquels sont fixés des anneaux de cuir qui entourent leurs chevilles et sont réunis par une étroite chaîne métallique. Ainsi entravées, elles ne peuvent marcher qu’à petits pas.

Ce qui dans le cas présent n’est pas gênant puisque tout ce qui leur est demandé est de se tenir debout face au public qui apprécie manifestement le spectacle qu’elles offrent.

Leurs bras sont croisés dans leurs dos et enfermés dans un manchon de cuir souple qui va d’une aisselle à l’autre et soigneusement lacé.

Marianne qui a supervisé le laçage a insisté pour qu’il soit serré le plus fermement possible et les captives peuvent constater que les instructions ont été respectées à la lettre. Elles savent que l’on devine la forme de leurs bras et de leurs mains coincées à l’intérieur de leurs coudes.

Pourtant, malgré l’humiliation qu’elles ressentent, elles veillent à se tenir droites. Les dures leçons de leurs ravisseuses ont porté et, instinctivement, elles prennent la position exigée par leur apprentissage. Le corps et la tête bien droits. Leur poitrine généreusement exposée.

Elles devinent les regards des hommes et des femmes fixés sur leurs seins orgueilleusement dressés grâce aux discrètes pinces fixées à leurs tétons.

Elles voient de nouveaux spectateurs entrer dans la salle. Des amis des organisateurs invités pour profiter de l’infâme communication dont elles vont être l’objet : la légalisation des courses de poney-girls.

C’est Alice qui la première avait deviné, quelques semaines plus tôt, que c’était à ce rôle qu’on les préparait. Cela faisait plusieurs jours qu’elles étaient conduites sur une piste de course et qu’on les obligeait à courir. Au début, Marianne et Marlène les accompagnaient, assénant des coups de cravache sur leurs fesses dès qu’elles faisaient mine de ralentir.

Malgré cela, elles avaient un temps apprécié cet instant. Pour la première fois depuis des semaines leurs chevilles n’étaient plus enchaînées et leurs bâillons avaient été retirées. Il restait bien sûr les chaînes qui enfermaient leurs poignets croisés dans leurs dos et reliées à leur collier. Mais cela leur semblait un moindre mal.

A la fin de la première journée Marianne et Marlène lassées de devoir les accompagner en assénant des coups de cravache sur leur postérieur avaient trouvé une autre méthode.

Elles avaient fait installer un robot fixé à la rampe le long de la piste. Une laisse avait relié le robot à chaque ceinture métallique qui entourait la taille des prisonnières. Le robot avait commencé à circuler lentement le long de la rampe. Puis avait progressivement pris de la vitesse.

Les captives n’avaient pas d’autre choix que celui de suivre le rythme ainsi imposé. Les tours succédaient aux tours. Cette course incompréhensible leur semblait ne devoir jamais finir et ne s’était arrêtée que lorsque Alice avait chuté et que le robot avait immédiatement cessé son mouvement.

Les prisonnières avaient été détachées de l’appareil, immédiatement bâillonnées et conduites dans les locaux de l’ancien hippodrome pour être rapidement douchées puis enfermées chacune dans une cage différente. Chaque cage était étroite et si petite qu’elles étaient contraintes d’y rester à genoux.

Marianne et Marlène s’étaient alors adressées à Mona la propriétaire du champ de course désaffecté.
- Tu crois que tu vas réussir à en faire des championnes ?
- Des concurrentes sérieuses au moins.
- Cela ne suffira pas.
- Alors, cela va être dur pour elles.
- Tu es sûre que personne ne peut venir ici la nuit.
- J’ai des caméras de surveillance et des détecteurs de mouvement partout. Les gardes que vous avez engagées sont inutiles. Et de toutes façons qui voudrait libérer ces trois idiotes ?
- Et elles ne peuvent pas s’échapper par elles-mêmes ?
- Les chevilles enchainées et reliées à leur ceinture métallique ? Les bras enchaînés dans le dos ? Enfermés dans cette cage que je suis la seule à pouvoir ouvrir ? Et je ne parle pas de leur bâillon.
- Tu as raison. D’ailleurs il est temps de les laisser se reposer.

Restés seules, enfermées chacune dans leur cage, les prisonnières avaient tout leur temps pour réfléchir à leur triste situation. Mais les émotions et les épreuves de la journée avaient contribuées à les plonger dans un sommeil fiévreux.

Les jours suivants avaient ressemblé au premier. La course derrière le robot avec la vitesse qui augmentait progressivement.

Au bout de quelques temps, le robot était devenu inutile. Elles devaient courir seules. Soigneusement chronométrées. La seule autre instruction était qu’elles devaient rester sur la même ligne.

Toute erreur et tout retard par rapport au temps imparti était rigoureusement et douloureusement puni.

Un soir, Olga était venue en personne les féliciter de leurs efforts et de leurs bons résultats.

Les captives avaient alors éprouvé un sentiment de reconnaissance dont elles avaient eu immédiatement honte. Elles réagissaient comme des esclaves. Elles acceptaient leur atroce condition.

En récompense de leurs efforts, et pour la première depuis plusieurs semaines, on leur avait retiré leurs bâillons avant de les enfermer dans leurs cages respectives. Elles étaient pourtant demeurées silencieuses même après le départ de leurs geôlières.

Au bout de quelques instants Olga était revenue et en souriant cruellement les avait autorisées à parler entre elles.

Conscientes d’avoir une fois de plus réagi comme des esclaves, elles étaient encore restées silencieuses plusieurs minutes jusqu’à ce qu’Alice ose prendre la parole et exprimé ce qu’elle craignait.
- Elles veulent faire de nous des poney-girls.
Claire avait réagi la première.
- Tu sais bien que c’est une légende.
Kim avait immédiatement répondu.
- Une légende ? comme les stations désaffectées du métro utilisées par des criminels, comme les camps de reclus qui détiennent des femmes rejetées par leurs maris, comme une organisation criminelle qui dirigerait réellement la ville.
Alice était intervenue.
- Je sais que ce n’est pas une légende parce que j’en ai vue une. Irène, ma directrice, celle qui m’a dupée, m’y avait invitée.
- Tu savais que ça existait et tu n’as rien dit.
- Elle m’avait expliqué que cela devait rester secret et que j’aurais des ennuis si j’en parlais.
- Qu’est-ce que tu avais ressenti.
- J’étais…
La jeune femme avait hésité un instant.
- …excitée.
- Tu étais excitée de voir ces femmes humiliées.
- Elle m’avait expliqué que c’était des criminelles, des voleuses, peut-être pire. Et puis leurs efforts. Les encouragements du public. Le claquement des fouets. C’était… excitant.
- Tu étais excitée par le claquement des fouets.
Ses deux compagnes d’infortune avaient du mal à cacher leur colère.
- Si vous aviez été à ma place avant de connaître tout ce que nous avons appris, vous auriez réagi de la même façon.

Kim et Claire avaient dû admettre qu’elles auraient sans doute été aussi cruelles.
- Elles étaient réparties comment ?
- C’était des chars comme des chars romains. Il y avait une poney-girl par char.
- Alors elles vont nous mettre en concurrence.
- Je ne crois pas. Irène m’avait qu’il y avait des courses où il y a trois poney-girl ensemble. Elles sont plus longues et plus dures.
Claire avait alors posé la question qui les inquiétait toutes les trois.
- Un tel complot, qui implique autant de personnes, autant d’organisations. Uniquement pour faire de nous des poney-girls ?
- Tu as raison, il y a certainement autre chose. Mais nous transformer en poney-girls en fait partie.
- Et vous n’avez aucun moyen de vous y opposer.

Les prisonnières avaient reconnu la cruelle voix d’Olga.
- Il est temps que vous retrouviez vos bâillons.

Marlène, Marianne et Mona s’étaient empressées d’exécuter l’ordre de la criminelle. Et une fois leur sordide tâche achevée avaient observé leurs prisonnières dans leur minuscule cage : bâillonnées, à genoux, les chevilles et les jambes emprisonnées dans une bande de métal reliées à la ceinture de leur taille, leurs poignets enchaînés et reliés à un collier d’acier.

Les captives avaient lancé un regard suppliant à leurs ravisseuses.
- Vous voudriez connaître nos plans. Vous les comprendrez quand ce sera nécessaire. En attendant, continuez d’obéir si vous ne voulez pas que je regrette la clémence dont je fais preuve à votre égard.

Les bâillons avaient épargné aux prisonnières la tentation d’exprimer ce qu’elles pensaient de la clémence de leurs geôlières qui étaient sorties de la pièce sur un dernier éclat de rire.

Les jours qui avaient suivi avaient été une dure répétition des précédents. Sorties de leurs cages, elles avaient quelques minutes pour retrouver l’usage de leurs jambes malgré la chaîne de leurs chevilles qui avait remplacé les bandes métalliques. Elles devaient ensuite absorber la nourriture sans goût et sans charme qui leur était imposée. L’avantage, selon leurs cerbères étaient qu’elles n’avaient pas besoin de leurs mains et qu’il suffisait qu’elles avalent cette pâte infâme à la façon des chats et des chiens qui se passaient fort bien de mains et de doigts.

Les captives étaient alors conduites sur la piste de course. Une fois leurs chevilles libérées de leurs chaînes, elles pouvaient commencer leur course éprouvante. Parfois la voix de Mona dans le haut-parleur s’élevait pour leur signaler qu’elles étaient trop lentes. Elles étaient ensuite rejointes par une assistante qui leur assénaient quelques coups de cravache pour les inciter à accélérer. Elles devaient aussi veiller à ne rompre leur ligne. Elles devaient courir à la même vitesse.

Au bout d’un temps qu’elles auraient été incapables d’évaluer, elles avaient été attelées à un chariot qui ressemblait à un char romain et à partir de ce jour, elles avaient poursuivi leurs courses en tirant ce chariot dirigé par Mona.

Comble d’humiliation, des mors avaient été glissés dans leurs bouches afin de permettre à leur conductrice de les guider en tirant sur les rênes pour les inciter à changer de ligne ou à ralentir. Le claquement du fouet leur indiquait quand elles devaient accélérer. Le deuxième claquement atteignait leurs fesses avec une habileté confondante. Il était préférable qu’il n’y ait pas besoin de troisième claquement.

Au fil du temps des spectatrices et des spectateurs s’étaient installés autour de la piste et elles avaient réalisée qu’elles n’éprouvaient même plus de honte à l’idée d’être nues face à ce public égrillard.

Elles étaient ainsi devenues de véritables poney-girls et ne s’interrogeaient plus sur l’intention d’Olga.

Elles s’attendaient que l’étape suivante soit la participation à une course clandestine quand Olga était venue les voir alors qu’elles se « reposaient » dans leurs cages.

- Mes chéries, je suis très contente de vous. J’espère que demain vous serez en forme puisque vous êtes les vedettes d’une convention dont l’objectif est la légalisation des courses de poney-girls.

Les captives avaient lancé un regard d’incompréhension. Quel pouvait être leur rôle dans cette farce infâme ?
- Vous serez présentées devant un groupe de journalistes qui pourront vous admirer. Mais le plus important sera l’instant où vous serez libérées de vos bâillons pour être interrogées sur ce que vous pensez de cette idée. Marlène et Marianne vont vous apprendre ce que vous devrez dire. Je vous conseille de ne pas en changer un mot si vous souhaitez éviter de subir les conséquences de vos maladresses.

La voix d’Olga tire les prisonnières de leurs douloureux souvenirs. La conférence commence. Elles ignorent ce que dira leur maîtresse mais elles guettent avec angoisse le moment où elles devront prendre la parole et hésitent sur le choix auquel elles sont confrontées. Oseront-elles trahir leur maîtresse et refuser de vanter ce projet infâme ?

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Dédié à Gwendoline, l'héroïne de John Willie. Ce site proposera des histoires à suivre de demoiselles en détresse. Si elles vous plaisent merci de laisser un commentaire.
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