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Hello Gwendoline
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Diana

Liz et Beth

21 mars 2021

Chasse au trésor : Poney-girls for ever

Cela commence par le discours d’Olga qui rappelle les origines des courses clandestines de poney-girls.
- Comme vous le savez, la prise en compte de la souffrance animale a privé nos concitoyens de nombreuses distractions. La chasse, la pêche et bien sûr les courses de lévriers ou de chevaux. C’est manifestement ces courses qui leur ont manqué le plus aussi. Et au bout de quelques années des courses clandestines se sont mises en place. Mais les animaux étaient trop bien protégés. Alors a surgi l’idée des poney-girls.
- Mais ces courses aussi étaient interdites. Elles le sont toujours d’ailleurs.

La remarque vient d’une journaliste qui travaille pour un journal indépendant. Un des seuls existants. Tous les autres sont liés à des associations ou groupes financiers. Ce qui revient à dire qu’ils sont tous liés à Olga et son organisation.

Les captives l’ont compris à leurs dépens : dans cette partie du monde, tout revient à Olga qui, telle une araignée dans sa toile est au centre d’une terrifiante organisation que personne ne souhaite reconnaître comme criminelle.

Elles voudraient prévenir cette journaliste. Mais, heureusement, leurs bâillons et leurs entraves les protègent de cette vaine tentation. Elles ne peuvent que rester debout et attendre l’instant où elles devront jouer leur rôle dans cette sinistre comédie. Et écouter la réponse de leur maîtresse à l’inconsciente journaliste.
- C’est en effet le problème : ces courses étaient illégales donc clandestines. Et les jeunes femmes ainsi exploitées n’avaient aucun droit.
- Et pourquoi acceptaient-elles cette exploitation ?
- Vous le savez très bien : elles avaient commis des délits ou étaient endettées. Elles tombaient alors entre les mains d’organisations criminelles.
- Comme la vôtre.

Kim, Claire et Alice sont surprises de l’inconscience de la journaliste prête à agresser verbalement une femme aussi puissante. Mais sans doute sont-elles influencées par leur situation actuelle. Nues, bâillonnées, les chevilles enchaînées, les bras enfermés dans un manchon lacé qui va d’une aisselle à l’autre. Contrainte de se tenir droites si elles veulent éviter une trop dure punition pour les maladresses qu’elles auront accomplies pendant cette séance. Sans doute aussi en veulent-elles à cette journaliste qui ne fait que prolonger vainement cette insupportable exposition.
- Mon association est tout à fait légale et prépare la réinsertion de nombreuses femmes égarées.

La journaliste tente d’interrompre à nouveau Olga qui refuse de lui céder la parole.
- Laissez-moi terminer. Ensuite, vous pourrez poser vos questions.

La journaliste n’insiste pas.
- Il était impossible d’empêcher toutes les courses clandestines de poney-girls. Il a donc été décidé de les rendre légales afin de les encadrer. Les jeunes femmes qui accepteront d’y participer toucheront un salaire qui, comme pour les trois jeunes femmes bâillonnées et entravées sur l’estrade, servira à rembourser l’argent qu’elles ont volé ou détourné.

La journaliste intervient à nouveau
- Prenons le cas de ces trois « égarées » ainsi que vous les nommez. Vous ne parlez pas de criminelles. Ce qui simplifie bien sûr les choses. Ce ne sont pas des criminelles donc pas de procès, pas de décision de justice. Il suffit de vous les confier jusqu’à ce qu’elles remboursent leur dette.
- Quelle est votre question ?
- Comment pourraient-elles rembourser la somme qu’elles sont sensées avoir volé.
- Il leur suffirait de gagner plusieurs grands prix et de tenter la coupe du Corto Maltese.
- Il faudrait gagner plusieurs coupes. D’autant plus qu’elles devront aussi payer leur nourriture, le salaire de leurs gardiennes…
- Pas tout le salaire, seulement le temps que les gardiennes leur consacrent.
- Elles doivent aussi rembourser leurs bâillons, tous leurs bâillons. Ainsi que leurs chaînes ou entraves. Je suis surprise qu’elles ne doivent pas payer l’usure du fouet qui sert à les punir.
- Mais c’est prévu. De même que la location de leur cachot.

La remarque est saluée par un immense éclat de rire. Les captives sont désespérées. Elles ignoraient qu’elles devaient payer tout ce qui sert à les tenir prisonnières de cette infâme organisation.

Pourtant, elles ne font aucun mouvement. Ne manifestent aucune émotion. Leurs entraves et leurs bâillons les aident bien sûr. Mais elles parviennent même à retenir leurs larmes de rage et de désespoir.

Olga reprend la parole.
- Donc ces courses seront légales et encadrées et j’ai décidé d’y inscrire les trois jeunes femmes présentes sur l’estrade. Il est évident qu’il leur faudra du temps pour rembourser ce qu’elles doivent mais au moins contribueront-elles à la bonne marche de la société.
- Serait-il possible de connaître leur opinion à ce sujet ?
- Ma chère, si je voulais qu’elles donnent leur opinion, je ne les aurais pas bâillonnées.

Un nouvel éclat de rire salue la cruelle remarque. Respectant les leçons de leur maîtresse, les captives s’efforcent de rester calmes et de ne pas exprimer leur émotion.

Pourtant la journaliste ne renonce pas.
- Dans la mesure où il s’agit des principales intéressées, leur opinion n’est pas négligeable.

Les captives imaginent le sourire d’Olga. Cette journaliste n’a réussi qu’à donner à leur ravisseuse ce qu’elle souhaitait.
- Puisque cela vous semble important, j’accepte votre demande. Laquelle voulez-vous interroger ?
- Les trois.
- Comme vous le souhaitez. Commençons par Claire.

La jeune femme est terrifiée. Elle croyait que ce serait Kim la première interrogée. Et elle se retrouve exposée. Elle avance d’un pas en faisant résonner le son des maillons des chaînes de ses chevilles. Une exigence d’Olga qui affirme que ce son est doux aux oreilles du public. Marianne retire son bâillon.
- Merci madame.

La captive devine le mouvement de surprise du public et n’est pas étonnée de la réaction de la journaliste.
- Vous remerciez votre tortionnaire de vous retirer votre bâillon.

Claire sait exactement ce qu’elle doit répondre.
- Ce n’est pas ma tortionnaire. C’est ma maîtresse et une esclave doit remercier sa maîtresse quand celle-ci fait preuve de générosité envers elle.
- Une esclave ? Je croyais que vous étiez « égarée ».
- Je me suis égarée et je serai une esclave tant que je n’aurai pas payée mes dettes.
- Et qu’en pensez-vous ?
- En devenant par ma faute une esclave, j’ai perdu le droit d’exprimer mon opinion.
- Mais votre maîtresse vous y a autorisée.
- Je lui suis reconnaissante de me permettre de corriger ainsi les erreurs que j’ai faites.

Claire est honteuse de répéter les mots qu’elle a appris comme ses deux compagnes d’infortune et qui lui rappellent les coups de cravache qu’elles recevaient à chaque fois qu’elles se trompaient ou n’avaient pas l’air de croire ce qu’elles disaient.

Découragée, la journaliste s’adresse à nouveau à Olga.
- Pourrais-je interroger une de ses compagnes.
- Vous n’êtes pas satisfaite de ses réponses ?
- Elle récite manifestement ce que vous lui avez imposé d’apprendre.
- Je dirais plutôt que grâce à nos efforts, elle a compris les erreurs qu’elle avait faites et comment les réparer. Mais qui voulez-vous questionner à présent ?
- Kim.

Claire est à nouveau bâillonnée. Elle en éprouve une sorte de soulagement à l’idée de ne plus être interrogée et de risquer de se tromper dans ses réponses. Ce qui lui vaudrait une nouvelle punition. Elle n’écoute ni les questions de la journaliste ni les réponses de Kim. Elle sait que, comme elle, la captive récitera des phrases toutes faites par crainte des punitions qu’entraînerait la moindre erreur de sa part. Qu’elle a remercié ses tourmenteuses quand elles lui ont retiré son bâillon. Qu’elle a affirmé que participer au programme des poney-girls lui permettrait de compenser le tort qu’elle avait fait à la société.

Ce qui inquiète le plus Claire et ses amies, c’est qu’elles finissent par croire en leurs réponses. Qu’elles oublient qu’elles ont été trompées, enlevées, ligotées, bâillonnées. Contraintes de confirmer les mensonges de leurs ravisseuses à partir de l’instant où elles ont compris que personne ne viendrait à leur secours.

Déjà c’est à peine si elles trouvent anormal d’être bâillonnées, entravées et punies à la moindre erreur. Elles savent comment marcher élégamment avec leurs chevilles enchaînées. Et elles acceptent facilement d’être nourries avec des aliments énergétiques qui évitent à leurs geôlières le mal de libérer leurs bras et leurs mains.

Claire réalise que la journaliste indépendante n’a plus de questions et qu’elle semble découragée de l’absence de soutien de ces collègues qui posent à leur tour des questions. Ils ou elles se contentent surtout de féliciter Olga pour son initiative qui met fin à des pratiques illégales et va permettre à des jeunes femmes égarées de se réhabiliter.

Claire, Kim et Alice sont blessées une nouvelle fois par ce terme d’égarées mais elles ne peuvent rien faire pour exprimer leur désaccord. Elles doivent supporter d’entendre les journalistes féliciter leur ravisseuse pour avoir appris à ces « égarées » l’obéissance, le maintien, en un mot la soumission.

Les prisonnières découvrent alors qu’elles doivent subir une nouvelle épreuve. Tenues en laisse par Olga, Marlène et Marianne, elles doivent traverser le groupe des journalistes. Elles croient à la fin de cette épreuve quand elles atteignent l’extérieur. Mais une dernière humiliation les attend.

Elles découvrent un cabriolet à trois places, équipé de harnais pour trois poney-girls. Malgré elles, elles s’arrêtent et résistent à la traction de leur laisse.

Mais les coups de cravache sur leurs postérieurs leur rappellent la présence de Mona, la nouvelle assistante de leurs ravisseuses. Ils leur rappellent aussi à quel point il est vain et stupide de s’opposer à Olga comme l’a fait la jeune journaliste à présent ligotée et bâillonnée à l’arrière du cabriolet auquel elle est reliée par une corde fixée à un collier qui enserre son cou.

Les prisonnières savaient que l’arrogance de la jeune femme ne resterait pas impunie mais elles n’auraient jamais imaginé que la sanction soit si rapide. Cet acte vil démontre une fois de plus la puissance d’Olga et de son organisation qui agit de plus en plus ouvertement sans craindre la moindre opposition.

Kim, Claire et Alice ont toutefois d’autres soucis. Harnachées et reliées au cabriolet, leurs bâillons ont été remplacés par des mors qui permettront de les diriger. Olga se tient en souriant face à elles.
- Nous allons nous promener à travers la ville. Je vous conseille d’être attentives et de bien respecter les changements de direction si vous ne voulez pas goûter du fouet.
- Nous devrons bien en user.
- Bien sûr. Pour attirer l’attention des promeneurs qui sauront apprécier le doux bruit du claquement mais n’en abusons pas. Il s’agit de les motiver pas de les blesser.
- Et l’idiote ligotée à l’arrière.
- Il est préférable pour elle de prendre le rythme de la course.

Sur ces mots, la terrifiante criminelle s’installe avec ses complices dans le cabriolet et fait claquer son fouet. Ce claquement suffit à lancer les trois poney-girls qui prennent très rapidement le rythme de la course.

L’entraînement que les captives ont subi est payant et elles prennent rapidement le rythme qui leur est imposé. Malgré l’inquiétude qu’elles éprouvent pour la malheureuse journaliste elles n’essaient pas de ralentir.

Elles devinent plus qu’elles ne voient les spectateurs et spectatrices le long de leur douloureux chemin. Elles ne sont même plus choquées par les applaudissements et se concentrent sur les changements de direction imposés par le mors enfoncé entre leurs lèvres.

La course semble ne jamais devoir se terminer. Leurs maîtresses sont manifestement déterminées à les contraindre à parcourir la ville. A l’épuisement et l’angoisse du claquement des fouets s’ajoute l’humiliation d’être une nouvelle fois exposées et maltraitées.

Enfin elles voient apparaître l’immense propriété d’Olga et instinctivement, elles se dirigent vers le portail mais Marianne tire sur leurs rennes et elles comprennent que ce n’est pas la fin de leurs épreuves. Obéissantes, elles s’arrêtent devant le portail.
- Libérons cette impertinente journaliste.

Marlène, va à l’arrière et au bout de quelques instants revient avec la jeune femme manifestement épuisée. Elle lui retire son bâillon.
- As-tu compris la leçon.
La journaliste regarde Olga humblement.
- Oui Madame, je m’excuse de mon impertinence.
- Très bien, tu peux repartir.
La jeune femme regarde les trois criminelles sans comprendre.
- Vous ne me libérez pas ?

Les poignets de la journaliste sont toujours liés dans son dos. Ses bras et son torse sont soigneusement ligotés. La réponse d’Olga est dépourvue d’ambigüité
- Je commence à regretter mon indulgence.
- Je propose de la bâillonner à nouveau. Cela lui apprendra peut-être les vertus du silence.
- Bonne idée.
- Non ne faites pas ça s’il vous plait. Je m’excuse de m’être montrée aussi présomptueuse.

Mais il est trop tard, la jeune femme est à nouveau bâillonnée et renvoyée à travers la ville après une nouvelle tape sur les fesses.
- Essaie de ne pas faire de mauvaises rencontres.

Le regard outragé de la jeune journaliste ne cache pas son désarroi. Elle s’éloigne aussi vite qu’elle le peut.
- On aurait peut-être dû lui attacher les chevilles.
- Il est encore temps, on peut encore la rattraper.

La jeune femme est suffisamment près pour entendre les cruels propos de ses tourmenteuses. Elle commence à courir.
- Cela va être encore plus amusant si elle fuit.
- Allons mesdames, nous devons lui laisser une chance d’arriver jusque chez elle sans encombre.

La remarque d’Olga ramène au calme ses cruelles assistantes qui regardent en souriant s’éloigner leur victime.

Kim, Claire et Alice, toujours harnachées attendent la suite des événements le corps et la tête droite, leur poitrine en avant comme elles l’ont durement appris.

Elles espèrent qu’elles vont avoir droit à un peu de repos. Mais leur espoir est vite déçu par les propos d’Olga.
- Il est encore tôt. Que diriez vous de poursuivre notre promenade en ville.
- Nous pourrions aller dans le parc. Je crois que nos amies ont besoin d’encore un peu d’exercice.

Les trois criminelles s’installent tranquillement. Le fouet claque. Les poney-girls comprennent qu’elles n’ont plus qu’à obéir et reprennent leur insupportable course.

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Hello Gwendoline
Dédié à Gwendoline, l'héroïne de John Willie. Ce site proposera des histoires à suivre de demoiselles en détresse. Si elles vous plaisent merci de laisser un commentaire.
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