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Hello Gwendoline
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Diana

Liz et Beth

28 août 2021

Chasse au trésor : Nouveau départ

Claire, Alice et Kim marchent librement dans les rues du Corto Maltese.

Librement est peut-être excessif. Elles sont nues. Leurs poignets sont enchaînés dans leur dos et reliés à leur collier pour les obliger à garder les bras pliés. Leurs chevilles sont étroitement reliées par une courte chaîne qui les contraint à avancer lentement.

Mais pour la première fois depuis leur capture, elles ne sont pas bâillonnées et sont autorisées à parler librement entre elles.

Elles évitent bien sûr de dire du mal de leurs maîtresses. Elles ignorent qui pourrait les entendre et rapporter leurs propos.

Elles ne sont pas les seules dans cette situation. Elles croisent de nombreuses jeunes femmes enchaînées et nues comme elles.

Elles ne leur adressent pas la parole. Des esclaves appartenant à des maîtres ou maîtresses différentes ne doivent pas entrer en contact.

Claire songe que le plus inquiétant est peut-être qu’elle et ses compagnes d’infortune trouvent cette situation normale et le ressentent comme une récompense de l’insistance qu’elles ont mis à convaincre Olga que c’était leur conductrice qui s’efforçait de les retenir et de les empêcher d’être qualifiées pour la grande course du Corto-Maltese.

Face à leur ténacité, alors que les punitions se multipliaient, Olga avait demandé à consulter le film des courses et avait constaté qu’elles disaient la vérité.

Leur seule récompense avait été la fin de leurs punitions. Ce qui aurait dû leur paraître suffisant. Après tout, elles avaient osé accuser une femme libre. Le fait qu’elles aient dit la vérité n’avait pas à entrer en ligne de compte.

Kim avait alors insisté pour participer à la dernière course des éliminatoires. Olga n’avait pas caché sa surprise. Qu’espéraient-elles ainsi ? Claire avait soutenu sa compagne. Elles comprenaient le déroulement de la course. Elles savaient dans quelle position, elles étaient le plus efficaces et savaient doser leurs efforts.

En résumé, avait conclu Olga, elles n’avaient pas besoin de conductrice. Ce qui était un problème parce que les spectateurs voulaient voir les poneys-girls être guidées, fouettées quand elles traînaient, retenues quand elles allaient trop vite. Oui, les spectateurs souhaitaient entendre le claquement du fouet sur leur postérieur.

- Pourquoi ne pas faire appel à notre entraîneuse?

La proposition venait de Claire et avait soutenue par Kim et Alice. Leur entraîneuse les connaissait et saurait suivre leurs accélérations et leurs ralentissements comme si elle les guidait.
Elles pourraient même convenir de moments où elles semblaient faiblir pour que la coach les motive de coups de fouets bien placés.
- On croirait presque que vous aimez ça.

Claire avait trouvé les mots justes.
- Nous comprenons que cette course est importante pour vous et nous souhaitons ainsi montrer que nous sommes de fidèles esclaves.

Olga avait souri.
- Très bien, nous allons tenter cette qualification mais pour être qualifiée, en raison du retard que vous avez pris, vous devrez arriver les premières.

Les jeunes femmes avaient heureusement résisté à la tentation de répondre qu’elles n’étaient pas responsables de cette situation.

Elles avaient retrouvé leur entraineuse et s’étaient mises d’accord avec elle sur le déroulement de la course. L’entraîneuse connaissait très bien la piste et elles en avaient établi le déroulement. Elle n’avait pas épargné les coups de fouet et le public avait apprécié les claquements.

Une fois qualifiées, elles avaient été préparées pour le voyage vers le Corto-Maltese.

Le voyage devait se dérouler en avion. Des sièges avaient été préparés spécialement pour elles. Équipés de sangles qui immobilisaient leurs bras, leurs cuisses, leur torse, et leur front, elles avaient été bâillonnées par une bande cuir qui couvrait leur bouche. La seule concession d’Olga était un bouton situé sous leur index dont l’objet était de demander le retrait du bâillon. A l’unique condition qu’elles se sentent malades pendant le vol.

À une journaliste qui interrogeait Olga sur ces contraintes plutôt strictes alors que les trois jeunes femmes avaient montré leur fidélité à leur maîtresse, Olga avait répondu d’une façon limpide et cruelle.

- En m’alertant sur le fait que leur conductrice tentait de les faire perdre, ces prisonnières ont fait leur devoir. Je n’ai donc aucune raison de les récompenser. En revanche, je dois absolument éviter qu’elles éprouvent le moindre orgueil à m’avoir rendu ce service. Le risque serait qu’elles se sentent supérieures à leur maîtresse et à leur geôlières. En les immobilisant pendant ce vol d’une dizaine d’heures, je leur rappelle leur condition. »

L’avion avait décollé quelques minutes après le départ de la journaliste. Et c’était déroulé sans problème. Les captives avaient résisté à la tentation de simuler un malaise pour obtenir le retrait du bâillon. Elles savaient que leur tentative de duperie serait impitoyablement punie.

Elles avaient donc supporté le vol en voyant leurs geôlières se répartir librement dans les confortables sièges de l’appareil alors qu’elles même devaient supporter le bâillon et la pression des sangles qui les immobilisaient intégralement.

Sous le regard bienveillant d’Olga, ses assistantes avaient même tourmenté les malheureuses captives en profitant de leur nudité pour les caresser les chatouiller avec des plumes et profiter du spectacle de leurs contorsions bloquées par les impitoyables sangles sans oublier leurs gémissements étouffés par leurs bâillons.

L’atterrissage avait été accueilli avec soulagement par les captives et avec regret par leurs tourmenteuses.

Le soulagement des prisonnières avait été de courte durée. Immédiatement enchaînées et bâillonnées, elles avaient été conduites face à un douanier qui avait tenu à vérifier que malgré leur nudité elles ne cachaient aucun objet interdit. Il était alors assisté de plusieurs de ses collègues. Après cette inspection longue et minutieuse, l’individu avait fixé à leur collier une plaque indiquant qu’elles étaient la propriété d’Olga.

Elles avaient alors rejoint leur maîtresse et conduite à la luxueuse résidence que cette dernière avait réservée. C’est alors qu’Olga leur avait donné l’ordre incompréhensible d’échouer aux qualifications de la course finale.

Leurs bâillons avaient évité aux captives de demander la raison de cet abandon et de courir le risque d’une nouvelle punition. Elles avaient été autorisées à sortir en ville et à profiter ainsi de l’avantage qu’avaient les esclaves de se promener librement dans ce merveilleux pays.

Les captives s’arrêtent un instant pour contempler le vaste fleuve qui traverse la capitale du Corto Maltese.
- Savez-vous que personne n’a totalement exploré le fleuve dans son entier
- L’île est immense et le fleuve se perd dans la jungle aucun de ceux qui se sont risqués à l’explorer au delà de la limite du dernier comptoir n’est revenu.

Alice ne peut pas s’empêcher de réagir aux propos de ses compagnes d’infortune.
- Nous sommes nues et enchaînées en permanence. Nous devons remercier nos geôlières quand nous ne sommes pas bâillonnées et que nous avons l’autorisation de parler. Et vous vous intéressez à l’exploration d’un fleuve.
- Tu as un plan pour nous libérer?
- Non, bien sûr.
- Tu es consciente que si de tels propos sont rapportés a notre maîtresse, nous serons bâillonnées et punies. »
- Nous ne savons même pas pourquoi nous sommes là. Nous allons devoir être éliminées. Après tous nos efforts.
- Participer à la course est la seule façon d’entrer au Corto Maltese. Et d’y rester. C’est évidemment le but de notre maîtresse.

La phrase de Claire excède Alice.
- Êtes-vous incapables d’appeler Olga autrement que notre maîtresse?
- Tu tiens tant que ça à être bâillonnée?
- Je refuse de me comporter comme une esclave.»
- Tu l’as fait en acceptant de gagner la course pour notre maîtresse et tu devras le faire en perdant les éliminatoires.
- Sans comprendre pourquoi nous devons agir ainsi.
Kim intervient.
- Nous n’avons pas à comprendre. Claire a raison. Notre seul devoir est d’obéir et c’est ce que nous allons faire.

Les prisonnières regagnent l’hôtel particulier qu’a réservé Olga.

Elles sont accueillies par Mona qui les bâillonne immédiatement puis les conduit face à leur maîtresse souriante.
- Je suis ravie que vous ayez enfin compris votre fonction et que vous soyez décidés à obéir.
Elle regarde Alice.
- A l’exception de cette petite idiote grâce à qui vous allez recevoir une nouvelle punition. Quelques coups de fouets devraient suffire.

Alice n’ose pas regarder ses amies. Elle souhaiterait supplier Olga de ne pas punir ses amies.

L’impitoyable femme devine ses intentions.
- Crois-tu que si je souhaitais entendre tes misérables excuses je t’aurais bâillonnée. Peut-être apprendras-tu à accepter ton rôle dans l’organisation.

Les captives impuissantes guidées par les assistantes d’Olga rejoignent le lieu de leur punition puis la subissent en s’efforçant de rester dignes comme le leur ont appris leurs geôlières.

La course se déroule quelques jours plus tard. Et les jeunes femmes sont éliminées comme le souhaitaient leur maîtresse.

Quelques jours plus tard, elles sont conduites vers le port où un vieux bateau à vapeur les attend.

Elles découvrent sur le pont trois étranges chevaux d’arçons dont l’équivalent du siège est constitué d’une barre triangulaire.

Sans qu’elles puissent s’y opposer, elles sont libérées de leurs chaînes et leurs bras liés dans leur dos sont retournés de façon à ce qu’ils soient maintenus avec les mains « collées » entre les omoplates.

Elles sont ensuite installées sur la barre triangulaire. Claire et Kim de chaque côté d’Alice. Leur taille est entourée d’une corde liée à des anneaux fixés dans la barre. Leurs chevilles sont ensuite attachées à des anneaux plantés sur le pont de telle façon que chacune partage un anneau avec sa voisine.

Les captives bâillonnées par des chiffons enfoncés dans leur bouche et maintenus par une étroite bande de tissu entre leurs lèvres ne peuvent bien sûr pas protester contre le traitement qui leur est imposé.

Olga s’approche d’elles en souriant. Elle caresse la cuisse de Claire.
- Mes chéries, nous approchons de la dernière étape de notre aventure. Bientôt vous comprendrez les raisons de votre captivité et de notre voyage.

Les prisonnières comprennent qu’elles n’obtiendront pas d’autre explication.

Bientôt les amarres sont retirées et le bateau s’engage dans le fleuve emportant les captives vers un mystérieux et inquiétant destin.

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Dédié à Gwendoline, l'héroïne de John Willie. Ce site proposera des histoires à suivre de demoiselles en détresse. Si elles vous plaisent merci de laisser un commentaire.
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