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Hello Gwendoline
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Diana

Liz et Beth

15 novembre 2020

Chasse au trésor : la capture d'Alice

Alice se promène dans les rayons du magasin. Elle hésite entre tous les merveilleux vêtements qui sont à sa portée. Robes, jupes, chaussures. Un étalement de luxe et d’opulence.

Elle est consciente de ne pas appartenir au même monde que les autres clientes du magasin. Et de dépareiller un peu. Les vêtements qu’elle porte sont à l’évidence moins cher. Elle a pourtant fait des efforts. Une jupe qui s’arrête à mi-cuisse. Un chemisier blanc qui laisse peut-être trop deviner l’absence de soutien-gorge. Des talons aiguilles. Elle était assez fière de sa façon de marcher avec aisance. Pourtant certaines clientes semblent tentées de lui demander comment on a pu la laisser entrer.

Elle est prête à leur montrer l’invitation exceptionnelle qui lui a été remise pour son excellent travail. Et le bon d’achat d’un montant tout aussi exceptionnel par rapport à son salaire.

Evidemment, elle se sent perdue. Elle a pris l’habitude de tout commander par ordinateur et de se faire livrer. Elle a peur de faire des erreurs.

- Je peux vous aider.

Alice se retourne et reconnaît une des employées du magasin.
- Oui, s’il vous plaît. J’ai un bon…

Elle s’interrompt. Elle se sent honteuse. Elle n’est pas à sa place dans ce magasin. La directrice lui a fait une mauvaise farce. La vendeuse va se moquer d’elle. Elle va quitter le magasin sous les regards méprisants des vendeuses et des caissières.
- Je peux voir ce bon.
- Oui bien sûr.

La vendeuse place la carte dans un lecteur mobile.
- Votre directrice a été très généreuse. Vous avez beaucoup de possibilités.
- Je ne sais pas comment choisir. Il y a trop de choix.
- Je vais vous aider. Au fait je m’appelle Marlène.

La suite ressemble à un rêve. Avec l’aide de la vendeuse, Alice essaie toutes sortes de robes, jupes chaussures. Elle ignore combien de temps a passé quand elle fixe son choix.

Marlène la conduit à un tapis roulant et dépose les vêtements et accessoires choisis.
- Ils vont être emballés et préparés

La vendeuse lui remet un appareil circulaire couvert de voyants lumineux.
- Il vibrera et clignotera quand votre colis sera prêt. Vous paierez à ce moment là. Il restera un peu d’argent sur votre carte. Si vous le souhaitez, vous pouvez aller boire un verre au café du magasin.
- Je peux vous inviter.
- Ce n’est pas autorisé par la direction. Mais c’est bientôt ma pause. Rien n’empêche de nous y retrouver par hasard.

Alice se dirige vers le bar et commande un verre de whisky. Elle le déguste en guettant l’arrivée de Marlène. Les minutes s’écoulent. La vendeuse n’arrive pas.

Soudain le bipper clignote et vibre de toute sa puissance. Impossible de le rater, songe Alice. Un peu déçue de ne pas voir Marlène. Elle se dirige vers la sortie pour payer et récupérer ses paquets. Elle suit les indications quand Marlène la rattrape.
- Pour gagner du temps, j’ai fait préparer les paquets dans un local spécial. Suivez-moi.

Alice suit la vendeuse. Ravie de la revoir et d’être aussi bien traitée. Marlène ouvre la porte du local. Alice entre. Elle ne voit pas ses paquets mais un homme assis derrière un bureau. Marlène la suit et ferme la porte derrière elle. Alice se tourne vers la vendeuse.

- Où sont mes paquets ? Qui est cet homme ?
- C’est le responsable de la sécurité. Votre fausse carte était bien faite mais j’ai eu un doute en la voyant. J’ai prévenu la sécurité qui va vous prendre en charge.
- Vous vous trompez. Cette carte m’a été offerte par ma supérieure Laissez-moi sortir.

Marlène s’interpose entre la porte et Alice qui hésite à la bousculer. Hésitation fatale. Le responsable de sécurité saisit ses épaules et l’oblige à se retourner.
- Si vous dites la vérité, vous n’avez rien à craindre. Il arrive que les lecteurs des vendeuses fonctionnent mal. Mais si vous continuez, je devrai vous passer les menottes.
- Les menottes pour une carte défectueuse.
- Et si vous continuez de crier, je devrai vous bâillonner. Nous ne tenons pas à ce que nos clients soient dérangés par les cris d’une arnaqueuse.
- Je ne suis pas une arnaqueuse.
- Je vous avais prévenue.

Marlène saisit les poignets de la jeune femme et les tient fermement. Alice tente de se libérer mais son adversaire ne lâche pas prise et tord ses bras dans son dos. Terrifiée, Alice tente d’appeler à l’aide. L’homme enfonce une balle de caoutchouc dans sa bouche et applique un sparadrap sur ses lèvres. Alice tente encore de crier mais sent que la balle grandit dans sa bouche. Heureusement, Marlène a relâché sa prise, Alice la bouscule et se précipite vers la porte.

Elle tourne la poignée et constate qu’elle est bloquée. Ses mains sont saisies par le responsable de sécurité. Elle tente de se dégager. Mais il est trop fort. Il tire ses bras en arrière. Elle sent le contact froid du métal autour de ses poignets.

Les menottes. Des bracelets métalliques plutôt !!!!

D’autres bracelets se ferment autour de ses chevilles. A la tension de ses bras, elle devine que les chaines des chevilles et des poignets sont reliées entre elles. Vaincue, elle cesse de se débattre.
- Bravo David.
- J’avais bloqué la porte dès que vous êtes entrées. Je sais comment fonctionne ces voleuses.

Alice veut hurler qu’elle n’est pas une voleuse. Mais son bâillon grossit encore dans sa bouche et elle ne prononce que des borborygmes incompréhensibles.

La chaîne qui relie les entraves des poignets et des chevilles est très courte et oblige la captive à se tenir légèrement en arrière.

- Faites quelques pas

Alice regarde l’homme et refuse de se déplacer d’un signe de tête. C’est tout ce qu’elle peut faire à présent qu’elle est enchaînée et bâillonnée. Un coup violent sur les fesses la rappelle à l’ordre. Marlène en souriant lui montre une cravache. La prisonnière comprend qu’elle doit obéir et commence à marcher.
- Parfait, vous pouvez vous arrêter.

L’homme s’assied derrière son bureau.
- Approchez donc du bureau.

Alice obéit et avance difficilement. Chaque pas lui rappelle qu’elle est enchaînée.
- Vous ne pouvez pas vous asseoir mais c’est de votre faute. Vous n’aviez pas besoin de vous rebeller.

La captive est bien sûr incapable de répondre.
- Si vous acceptez de cesser de protester stupidement. Marlène retirera votre bâillon et nous pourrons tenter d’éclaircir cette affaire. Si vous êtes de bonne foi vous n’avez rien à craindre.

Alice hoche la tête pour montrez son accord. Marlène retire le bâillon et la boule de caoutchouc enfoncée dans la bouche de sa victime.
- S’il vous plaît, vous voulez bien enlever aussi mes chaînes. Je vous promets de rester tranquille.

La réaction de Marlène est immédiate.
- Vous voyez ce qui se passe avec ce genre de femme. Vous faite preuve de clémence et elle demande davantage. Et regardez comme elle fait pointer ces seins pour être sûre que vous remarquez l’absence de soutien-gorge.
- Ce sont mes chaînes qui m’obligent à me tenir ainsi. Pouvez-vous au moins retirer celle qui unit les entraves de mes chevilles et de mes poignets ?

Le ton suppliant de la captive ne convainc pas ses tortionnaires.
- Marlène pouvez-vous faire comprendre à cette stupide jeune femme ce qu’est sa situation.
- Bien sûr.

D’un simple geste Marlène détache la jupe d’Alice qui tombe sur ses chevilles enchaînées. Le cri de protestation de la captive est interrompu par un geste de David.
- Ma chère amie. Si vous ne vous calmez pas. Marlène aura tôt fait de remettre en place ce bâillon.
- Ou même un bâillon beaucoup plus intéressant.

Comprenant qu’elle n’a pas d’autres choix, Alice se calme. Et réussit à ne pas frémir quand la vendeuse caresse ses fesses nues de l’extrémité de sa cravache.
- J’étais certaine qu’une petite pute comme elle portait un string.
- Je ne suis pas une…

Le violent coup de cravache asséné sur les fesses interrompt les protestations d’Alice. David intervient.
- Montrez un peu d’indulgence Marlène. Cette jeune femme serait passée du rang de vendeuse du mois à celui de voleuse. Laissons-lui une chance de s’expliquer. Peut-être n’a s’agit-il que d’un malentendu.
- Vous avez raison, Monsieur. Écoutons les mensonges de cette petite garce. Cela nous divertira.

Malgré la menace implicite, Alice tente de s’expliquer.
- Je vous assure que j’ignorais que cette carte était fausse. C’est ma directrice qui me l’a donnée pour mon travail.
- Vous accusez votre directrice d’avoir fabriqué une fausse carte et de vous l’avoir donnée. Dans quel but ?
- Je ne l’accuse pas. Il y a dû avoir une erreur.

L’homme fait un geste. Marlène, qui était passé derrière Alice, saisit les pans du chemisier de la captive et les écarte d’un seul geste. Le bruit du tissu déchiré et des boutons qui tombent sur le sol résonne dans la tête de la jeune femme qui réalise que sa poitrine est exposée au regard avide de l’individu face à elle. Craignant une réaction encore plus violente, elle n’ose pas protester contre cette nouvelle brimade et se reproche même son petit cri de surpris au moment où Marlène a agi.
- A chaque fois que vous ferez preuve d’insolence, il y aura une réaction. Je vous conseille de mesurer vos propos.
- Je m’excuse monsieur, je ne pensais pas faire preuve d’insolence en cherchant une explication.
- Vous nous accusez d’avoir faire une erreur.
- Je ne voulais pas dire que vous aviez fait une erreur. Je pensais que la carte s’était peut-être dégradée ou que je l’avais abîmée par ma maladresse.

La captive se tourne vers Marlène.
- S’il vous plaît Madame, vous voulez bien ajuster mon chemisier.

Depuis que les boutons ont été arrachés et les pans écartés, le chemisier glisse le long des épaules de l’infortunée jeune femme qui du fait de ses poignets enchaînés dans son dos ne peut rien faire pour s’y opposer. Pire encore : comme ses entraves l’obligent à se tenir légèrement en arrière le glissement du vêtement s’accélère sans qu’elle puisse s’y opposer.
- Avec plaisir.

Marlène passe derrière sa victime pose les mains sur ses épaules… et fait glisser le chemisier le long de son dos et de ses bras. Jusqu’à être arrêtée par les chaînes des poignets.
- Tu te sens mieux, ma chérie.

Par un effort de volonté presque surhumain, Alice réussit à ne pas protester.
- Oui. Merci Madame.
- Vu l’état de ton chemisier, le mieux serait de l’arracher complètement. Tu es d’accord !

Consciente qu’aucune brimade ne lui sera épargnée, Alice approuve la remarque.
- Vous avez raison madame.

Marlène déchire le chemisier. Morceau par morceau jusqu’à ce qu’un reste aucune trace de tissu sur les bras enchaînés d’Alice. Le bruit du tissu déchiré est un nouveau supplice pour la captive qui réussit pourtant à rester silencieuse et garder la tête baissée. Action particulièrement délicate avec son corps toujours tiré en arrière par ses entraves.

Marlène ramasse les restes du chemisier.
- Cela pourra être utile quand nous la bâillonnerons.

La captive frémit à ces mots mais demeure silencieuse. David intervient.
- Allons Marlène. Nous devons laisser une chance à cette jeune femme. Peut-être dit-elle la vérité. Au fait que vendez-vous ?
- Des logiciels haut de gamme. Dans tous les pays.
- Pour qu’elle société
- La société Coppola.
- Je connais. Une grande société. Marlène est-ce que nous fournissons des cartes cadeau à cette société.
- Oui mais seulement aux dirigeants et à la famille.

Alice réagit immédiatement.
- Mais ma directrice est de la famille. C’est Irène…

La jeune femme s’interrompt quand Marlène tire ses cheveux en arrière.
- Tu prétends travailler sous les ordres d’Irène Coppola.
- Je vous assure que c’est vrai. Arrêtez de me tirer les cheveux.
- Tu te crois en position de donner des ordres.

Marlène pince le téton d’Alice qui crie sous l’effet de la douleur.
- Allons Marlène, calmez vous. Nous allons vérifier tout ça même si cela paraît peu vraisemblable je vous l’accorde.

Marlène relâche sa pression.
- Vous avez raison monsieur. Nous devons laisser une chance à cette petite garce.
- Je vous assure qu’Irène…

Un violent coup de cravache s’abat sur les fesses de la prisonnière.
- Cette fois Marlène a raison. Montrez vous un peu respectueuse.
- Excusez-moi. Madame Coppola confirmera mes dires.
- Je vous le souhaite. Nous devons avoir son numéro. Oui. Je l’appelle.

Alice est surprise qu’un simple responsable de sécurité ait accès au numéro direct de sa directrice mais préfère rester silencieuse. Elle sait que Marlène n’attend qu’une occasion de la punir une nouvelle fois. L’homme a mis le haut-parleur. La sonnerie retentit. Irène répond presque immédiatement.
- Madame Coppola ?
- Elle-même ?
- Je suis le responsable de la sécurité du Grand Magasin. Connaissez-vous une certaine Alice ?
- Oui c’est mon assistante. Je l’attends depuis ce matin. Vous avez de ses nouvelles ?
- Elle est en face de moi.
- Pouvez-vous ma la passer. Qu’elle m’explique pourquoi elle n’est pas venue aujourd’hui.

Alice ne comprend pas. Irène lui avait accordé une journée de congé pour pouvoir se rendre au Grand Magasin.
- Je crains que ce ne soit pas son seul problème. Lui avez-vous donné une carte d’achat dans notre magasin d’un montant de 100 000 unités.
- Certainement pas. Pourquoi aurais je fait une chose pareille.

Alice est incapable de retenir ses protestations.
- Vous me l’avez donné pour mon excellent travail à vos côtés.
- C’est elle qui vient de parler ?
- Oui c’est moimmpfff.

La jeune femme est interrompue par Marlène qui enfonce des morceaux du chemisier déchiré dans sa bouche. Puis glisse une bande du même tissu entre ses lèvres et la noue sur sa nuque.
- Que se passe-t-il ?
- Excusez-moi. Mon assistante a bâillonné Alice pour qu’elle cesse de nous interrompre.
- Vous l’avez bâillonnée!!!???

La surprise de sa directrice rassure Alice. Elle ne va pas laisser ces gens là traiter ainsi.
- Oui et enchaînée aussi.
- Pourquoi avez-vous fait ça ?
- Parce qu’elle a résisté quand nous l’avons interpelée. Nous l’avons aussi déshabillée. On pourrait dire qu’elle est pratiquement nue.
- Ma chère Alice, dans quel pétrin t’es tu fourrée.
- C’est pour ça que je vous appelle. Cette jeune femme a…
- Attendez.

Alice n’arrive pas à croire ce qu’elle entend. Les paroles d'Irène sont entrecoupées de rire. Comment peut-elle être si cruelle.
- Je veux voir ça. Pouvez-vous m’envoyer une photo ?
- Bien sûr. Plusieurs même.
-
L’homme tend son téléphone à Marlène qui prend plusieurs photos d’Alice. De face de profil. De dos. Elle prend aussi quelques gros plans de ses poignets et de ses chevilles enchaînées. De son visage bâillonné. De ses fesses dénudées.

Alice est désespérée d’être ainsi exposée aux yeux de sa directrice. Mais c’est encore pire quand elle entend sa réaction.
- Et bien ! Vous pouvez dire que vous savez traiter les clientes récalcitrantes. Mais pourquoi en êtes-vous arrivé là.
- Elle a utilisé une fausse carte d’achat de notre magasin.
- Attendez. Elle prétend que je lui ai donné cette carte.
- En effet.
- Ce n’est pas le cas. Je n’avais aucune raison de le faire. Son travail avec moi est tout juste passable. Je la garde à mes côtés pour sa plastique irréprochable qui distrait les clients.

Alice tente de protester mais le bâillon est trop bien enfoncé et elle ne peut que bafouiller lamentablement. Sa réaction lui vaut un nouveau de cravache.
- Je te conseille de te tenir tranquille.
- Elle s’est encore agitée ?
- Oui mais Marlène sait calmer les jeunes femmes comme elle.
- Marlène est votre assistante ?
- Oui ?
- Elle m’a l’air très douée. Si elle souhaite changer d’entreprise…
- Merci Madame. Mais pour l’instant, je suis ravie de travailler au grand magasin.
- Vous avez raison. Donc pour résumer. Alice a utilisé une fausse carte et elle prétend que je la lui ai donnée.
- Exactement. Je suppose qu’elle espérait que vous confirmeriez son mensonge. Je n’ai plus qu’à l’interroger pour qu’elle dise comment elle s’est procuré cette fausse carte.
- Je suppose que Marlène vous assistera.
- Bien entendu.
- Je serais ravi de voir ça.
- Nous pouvons patienter jusqu’à votre arrivée si vous le souhaitez.
- Qu’elle charmante idée. Je peux être là dans une heure. Cela vous convient-il ?
- Parfait. Marlène ?
- Ce sera un plaisir de montrer mes talents à Mme Coppola.
- Appelez-moi donc Irène.
- Merci Irène.

Alice est désespérée. Pourquoi Irène a-t-elle menti ? A présent, elle va être interrogée pour répondre à une question à laquelle elle ne peut pas répondre.

David la tire de ses pensées.
- Madame Coppola est une femme charmante. Qu’allons nous faire de notre amie en attendant.
- Vous devez recevoir d’autres personnes.
- Non sauf s’il y a d’autres problèmes de sécurité.
- Ne pensez-vous pas que la présence d’une jeune femme quasi nue, enchaînée et bâillonnée incitera les visiteurs à se montrer honnêtes.
- Sans oublier ses fesses rouges.
- Elles ne sont pas si rouges.
- Pas encore.

Alice comprend ce que veut dire l’ignoble individu et tente d’éviter la cravache mais elle est trop bien enchaînée et il est impossible de fuir les coups assénés avec force et précision par Marlène. Elle ne réussit qu’à rendre le spectacle plus amusant aux yeux du seul spectateur.
- C’est suffisant Marlène.
- Merci. Je commençais à fatiguer. On lui laisse son string.
- Il faut bien ménager sa pudeur.
- Vous êtes trop généreux Monsieur.

A cet instant, on frappe à la porte. Marlène va ouvrir et laisse le passage à Irène qui s’approche de son ancienne assistante.
- Tu es encore plus magnifique qu’en photo.

Alice voudrait pouvoir la traiter de menteuse mais heureusement son bâillon la prive de cette possibilité.

Irène se tourne vers Marlène.
- Vous me prêtez votre cravache ?
- Avec plaisir.

La directrice s’approche de son employée.
- Je sais comment tu as réussi à utiliser une fausse carte.

Tout en parlant, elle caresse avec la cravache les seins de sa victime qui se prépare à attendre un terrifiant mensonge.
- Voici quelques mois, je soupçonnais une de mes assistantes de me voler. J’ai décidé de la piéger en mettant une fausse carte d’achat du grand magasin dans un tiroir de mon bureau auquel elle avait accès. Vous m’avez aidé à fabriquer cette fausse carte, David.
- Je m’en souviens. Mais vous avez renvoyé cette employée avant qu’elle ne s’en serve.
- C’est exact et j’ai totalement oublié l’existence de cette fausse carte dans mon bureau.

Alice hoche la tête, proteste dans son bâillon, tire sur ses chaînes. Elle ne peut pas croire qu’Irène va proférer un tel mensonge. Pourtant Marlène semble venir à son secours.
- Voulez-vous dire que cette jeune idiote aurait cru de bonne foi que vous lui faisiez un cadeau ?
- Certainement pas. Elle n’avait aucune raison d’accéder à ce tiroir. Elle a dû fouiller dans mes avances et la trouver. Et décider de s’en servir. Heureusement que vous veilliez Marlène.
- Vous avez procédé habilement. La carte était bien faite mais la contrefaçon était évidente. Cette petite garce aurait été prise de toute façon. J’ai seulement évité que cela s’ébruite.

Alice continue de s’agiter dans ses entraves. Elle ne peut pas croire que ses geôliers vont s’arrêter à la version d’Irène. Ils doivent écouter la sienne.

- On dirait que notre voleuse s’agite. Elle veut sans doute nous donner sa version.
- Cela ne me paraît pas nécessaire.
- Pourquoi ne pas l’écouter.
Irène dénoue le bâillon de la captive.
- Raconte nous ton histoire.
- Vous m’avez donné cette carte pour me remercier de mon travail sur la vente Lucas.
- C’est tout. Pourquoi aurai-je fait ça. J’ai fait tout le travail. Tu m’as accompagné parce que les acheteurs étaient trop occupé à te regarder pour lire attentivement les contrats.

David intervient.
- Avez-vous une preuve de ce que vous avancez ? Une lettre ? un message ?

Il se tourne vers Irène.
- Je suis désolé mais je dois poser la question.
- Vous avez raison. Il ne faut pas que cette voleuse puisse affirmer qu’elle a été injustement traitée.

Alice est bien obligée de répondre.
- Non je n’ai pas de preuve. Vous m’avez seulement donné la carte. Il n’y avait aucun témoin. Je suppose que le juge devra trancher.
- Ma chère, il n’est pas question de mêler un juge à ça.
- Mais qu’allez vous faire de moi ?
- C’est simple, vous allez rembourser ce que vous devez et nous vous laisserons partir.
- Ce ne sera pas si simple. Etant donné qu’elle m’a volé une carte, je dois bloquer son argent et vérifier qu’elle n’a pas volé autre chose.
- Mais je n’ai rien à rembourser. Vous avez bloqué les marchandises.
- Il va falloir les remettre en place après les avoir nettoyées. Il faut ajouter mon temps et celui de Marlène. Cela fait plus de 200 000 unités.
- Ce n’est pas possible, je n’ai pas autant d’argent.

Irène intervient.
- Tu n’as rien compris. Tu n’as rien. Je confisque ton argent et tous tes biens.
- Vous n’avez pas le droit.
- Au contraire, j’ai parfaitement le droit.
- Je vais me retrouver à la rue.
- Certainement pas. Tu ne seras libre qu'après nous avoir dédommagée.
- Mais vous prenez tous mes biens

Marlène sourit.
- Il nous reste ton corps on devrait même faire quelques bénéfices.
- Certainement Marlène. Pouvez-vous prendre soin de notre amie?
- Bien entendu.

Marlène fixe une ceinture métallique à la taille d’Alice et saisit une corde qui pend devant la ceinture. Elle se prépare à sortir quand David l’arrête d’un geste.
- Un instant.

Alice reprend espoir.
- Tu as oublié de la bâillonner.
- C’est vrai.

Marlène enfonce un tube de cuire entre les lèvres de la captive et le fixe sur sa nuque.
- Tu n’auras plus besoin de ça.

Elle arrache le string de la captive et reprend l’extrémité de la corde.
Alice comprend qu’elle n’a plus qu’à obéir et suit docilement sa geôlière sous le regard cruel et vicieux d’Irène et David.

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Hello Gwendoline
Dédié à Gwendoline, l'héroïne de John Willie. Ce site proposera des histoires à suivre de demoiselles en détresse. Si elles vous plaisent merci de laisser un commentaire.
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